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On peut être libéral et anticapitaliste : explication

Publié le vendredi 18 octobre 2019 . 3 min. 09

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Peut-on être libéral et anticapitaliste ? Réponse : Oui.

Je sais, et la question et la réponse peuvent vous paraître absurdes. Elles ne le sont pas. Voilà pourquoi….

Aujourd’hui, dans le débat sur les inégalités, il est assez courant d’assimiler libéralisme et capitalisme. Et ceux qui prétendent « dépasser » le capitalisme, c’est-à-dire le détruire, sont aussi actifs à réclamer la fin de l’économie de marché, la fin du libéralisme.

En résumé, pour eux, la montée des inégalités discrédite la captation de la création de richesses par les propriétaires capitalistes. Voilà pourquoi un économiste comme Thomas Piketty propose ni plus ni moins de supprimer la propriété privée telle qu’elle existe, pour l’imaginer sociale via la cogestion et temporaire, via une fiscalité progressive extrême.

Dans cette approche, l’origine de la création de richesse ne compte pas. Or elle est fondamentale. Un libéral comme Friedrich Hayek fait ainsi la distinction entre capitaliste et entrepreneur. Il vénère le second autant qu’il se méfie du premier.

L’entrepreneur, c’est l’inventeur, le découvreur. Celui qui crée de nouvelles opportunités d’échanges sur le marché. Sa richesse – le profit entrepreneurial – vient d’abord de l’idée. Le capitaliste, lui, obtient son revenu par la propriété des ressources productives. Ne caricaturons pas : il peut être entrepreneur. Mais il peut aussi être un rentier, incité à se protéger de la concurrence.

En clair, l’entrepreneur est un outsider, le capitaliste un insider. Ca ne vous rappelle rien ?

De cette confusion entre les deux termes nait un malentendu sur le libéralisme. On limite trop souvent le combat libéral à sa lutte contre l’interventionnisme étatique. Il est réel, mais ne résume pas tout.

L’autre bataille cruciale, c’est celle des rentes. Qu’elles soient publiques ou privées. Le capitalisme de connivence qui permet à de grands groupes de protéger leurs privilèges grâce à l’Etat régulateur, voilà l’ennemi…

La confusion entre entrepreneur et capitaliste n’est donc pas qu’anecdotique. Les anticapitalistes proposeront de surtaxer jusqu’à l’expropriation les milliardaires du net quand le libéral défendra un démantèlement des quasi-monopoles du numérique. Parce que la lutte contre la rente et la promotion des outsiders est le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté.


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