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Xerfi Canal présente l'analyse de Thibault Lieurade, journaliste Xerfi Canal

 

Et si les MOOC n’étaient pas la révolution annoncée ? Visiblement, ce ne sera pas sous leurs formes actuelles. C’est en tous cas l’avis de John Hennessy, le président de la prestigieuse université américaine de Stanford, l’un des établissements pionniers en matière de cours en ligne massif et ouvert. Un avis qu’il partageait dans le Financial Times en février 2014.

 

Selon lui, deux lettres sur les quatre de MOOC n’auraient pas raison d’être, car les Massive Open Online Course ne seraient ni Massive ni Open (ni massifs ni ouverts). Lorsque le premier MOOC a été ouvert, 100 000 personnes se sont inscrites mais seulement la moitié ont suivi la première session. Autre chiffre éloquent, seuls 4 à 5% des inscrits vont au bout des cursus en ligne proposés sur la plateforme Coursera, autre pionnier en la matière.

 

L’explication : très peu d’étudiants auraient en fait le niveau de base pour suivre les cours proposés par les prestigieuses universités américaines. Mais il apparaîtrait également que les étudiants ne se seraient pas pleinement emparés de l’outil, à en croire les enseignants français interrogés par Xerfi.
Aux Etats-Unis, la réflexion autour de ces écueils a donné naissance à un nouveau concept : les SPOC. Au lieu de Massive et Open, on a Small (petit) et Private (privé). Ces SPOC permettent plus d’interactivité entre le professeur et l’élève, plus que les MOOC qui limitent de facto cette interactivité s’il est suivi par des milliers de personnes.

 

Le passage du MOOC au SPOC montre bien que l’on est encore dans une phase de tâtonnement concernant les cours en ligne. En termes d’audience à toucher, mais aussi en termes de conception et de format. Un MOOC n’est pas simplement un cours magistral de deux heures filmé avec un simple caméscope. Il implique des problématiques de réalisation et de scénarisation. De l’aveu même de Stéphan Bourcieu, directeur du groupe ESC Dijon-Bourgogne, dans une interview à Xerfi Canal, tout cela n’est pas dans la logique de nos grandes écoles en France.

 

Vous l’aurez donc sans doute compris : seuls des acteurs d’envergure pourront s’imposer tant la production de cours en ligne rime avec forte intensité capitalistique, ce qui limite les possibles  bouleversements dans le paysage concurrentiel de l’éducation. Sans oublier que le business model reste encore à trouver pour rentabiliser les heures de travail pour produire un cours en ligne. Raison de plus pour freiner l’engouement. Un engouement qui, s’il retombe confirmerait effectivement que les MOOC sont évolution plutôt qu'une révolution.

 

Thibault Lieurade, Les MOOC se cherchent encore, une vidéo Xerfi Canal


Publié le mardi 15 juillet 2014 . 3 min. 05

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