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L’année 2019 a commencé sur les chapeaux de roue pour les fintech françaises. Au cours des 4 premiers mois, elles avaient déjà levé plus de 250 millions d’euros, soit presque autant que sur l’ensemble de l’année précédente. Et leurs perspectives de croissance restent prometteuses selon l’étude Xerfi-Precepta. Les fintech « early stage », soit les start-up en phase de renforcement de leurs équipes et fonds propres, peuvent compter sur un tissu d’accélérateurs de plus en plus étoffé. Les start-up plus avancées, elles, se lancent à l’international grâce à l’appui de fonds de capital venture et de private equity. Au-delà de ces tendances lourdes, la volonté politique affichée de diffuser une culture start-up à travers le pays s’est traduite par la mise en place de mesures favorables à l’essor des fintech sur le plan national. Enfin, les fintech bénéficient d’une réglementation propice à l’Open Banking dont le dernier jalon a été posé par la directive européenne DSP2 facilitant notamment les activités d’agrégation de comptes et d’initiation de paiements.

Mais la partie est loin d’être gagnée. En face, les concurrents étrangers sont bien plus armés, à l’image de N26, Revolut ou encore OakNorth qui ont récemment levé un total d’un milliard d’euros. Et elles commencent maintenant à percer sur le marché français. L’internationalisation est d’autant plus difficile pour les start-up françaises en phase d’amorçage qu’elles ne disposent que rarement des moyens financiers et humains nécessaires. Surtout, nombre de fintech peinent encore à atteindre leur seuil de rentabilité, les obligeant pour certaines à revoir leur modèle économique. Les bancassureurs, dont elles entendaient un temps se poser en alternative, opèrent leur aggiornamento numérique et n’hésitent pas à se rapprocher des fintech les plus prometteuses.

Dans ce cadre, les partenariats avec les acteurs établis jouent un rôle clé dans l’augmentation des volumes d’activité et l’amélioration de la valeur perçue des offres. Certaines fintech commencent à commercialiser leurs outils sous marque blanche, particulièrement dans les domaines de la gestion des finances personnelles et de la gestion de l’épargne et du patrimoine. Outre les volumes, l’enjeu pour les fintech françaises réside également dans leur capacité à mieux monétiser les données dont elles disposent. À ce jeu, les géants du numérique restent cependant les grands champions. Les fintech devront ainsi avant tout miser sur l’enrichissement des fonctionnalités, en interne ou via des partenariats, afin de séduire la clientèle et de se positionner sur d’autres segments. L’obtention de labels ou de récompenses leur permet à la fois de certifier la qualité de leur prestation, mais aussi de renforcer leur visibilité. Un objectif qui joue tout autant auprès des clients que des investisseurs.


Publié le lundi 14 octobre 2019 . 3 min. 02

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