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Les comptes nationaux ont montré une progression du pouvoir d’achat par personne de 4 % entre 2007 et 2010.

 

Mais dans le même temps, de manière paradoxale, le baromètre Ipsos révèlait une forte dégradation de la perception de ce pouvoir d’achat : en 2010, 50% des français déclare avoir de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, contre 41% en 2006, soit une progression de 9 points.

 

De la même façon, 45% des français considéraient en octobre 2007 que la situation économique de leur pays était bonne. En mars 2013, ils n’étaient plus que 8%.

 

Mieux encore, la consommation des français a augmenté de 15% entre 2007 et 2014, et le revenu disponible brut a progressé d’autant, alors même que les consommateurs déclarent percevoir une crise économique généralisée.

 

Comment expliquer un tel décalage entre la perception de la réalité et la réalité objective basée sur les indicateurs économiques ?

 

Une analogie peut se faire avec la satisfaction ou l’insatisfaction d’un consommateur. Un consommateur est satisfait par un produit s’il obtient plus que ce à quoi il s’attend, et insatisfait, s’il obtient moins que prévu. Il est neutre si le résultat correspond aux normes attendues.

 

De la même façon les médias sélectionnent les informations hors normes. Un TGV qui arrive à l’heure n’intéresse personne, mais s’il est bloqué une nuit en rase campagne par -20°, l’information sera largement diffusée. De surcroît, les informations insatisfaisantes, c’est-à-dire négatives, intéressent plus que les informations satisfaisantes ou positives. Par exemple, lorsque Capital diffuse en mars 2015 une émission sur la réussite phénoménale de Google, elle ne rassemble que 2,13 millions de téléspectateurs ; à l’inverse, celle sur le gaspillage alimentaire, diffusée en 2013, a été suivie par 4 millions de personnes.

 

Au final, les croyances des consommateurs résultent de la perception de leur situation réelle et de leur exposition aux informations diffusées par les médias. A force d’être exposé à des informations négatives, on finit par penser que sa situation personnelle se dégrade. Cette perception négative est à son tour détectée par les baromètres d’opinion, relayée ensuite par  les médias.

 

Ainsi, les informations négatives étant privilégiées, la boucle négative tourne sans fin : « Puisqu’on me dit que les autres ont un pouvoir d’achat en baisse, alors tôt au tard le mien finira par baisser, et c’est probablement ce que je vais vous dire au prochain sondage d’opinion... »


Publié le mercredi 19 octobre 2016 . 3 min. 38

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