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La réussite étudiante progresse-t-elle à l’université ?

Publié le jeudi 18 mars 2021 . 4 min. 12

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La réussite étudiante semble progresser à l’université indique une étude du MESRI publiée à l’automne dernier. Doit-on y voir un effet de Parcoursup et de la loi ORE (orientation et réussite des étudiants) ? Et quel sens lui donner sachant que la crise sanitaire fait peser une menace sur ces évolutions ?


Les ressorts de la réussite et de l’échec à l’université en première année sont plutôt bien connus : importance du type de bac et des mentions, stratégie d’attente et/ou orientation inadaptée des étudiants, manque d’accompagnement avec pour toile de fond l’absence de sélection.


La bonne nouvelle, c’est qu’il est désormais possible d’observer, avec un peu de recul, les effets de Parcoursup et aussi d’interroger les instruments de mesure de la réussite.


Alors, la réussite en licence progresse-t-elle vraiment ? Oui selon les derniers chiffres connus, ceux de 2019.


42,2 % des étudiants obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans, un chiffre en hausse de 1 point en 2 ans.

Le type de bac joue toujours un rôle considérable : 51% des bacheliers généraux réussissent leur licence en 3 ou 4 ans contre 15,3% des titulaires d’un bac techno. Quant aux bacs pros, qui ne représentent que 8 % des inscrits, le pourcentage est de 4,7 %.


S’y ajoutent des variations importantes selon les disciplines.


Peut-on parler, malgré la persistance d’un taux d’échec important, de frémissement ?


Oui, car une analyse spécifique du taux de passage de 1ère en 2ème année observé en 2018 montre qu’il est supérieur de 4,4 points à 45,4%. Il restera à mesurer le parcours de ces étudiants en licence dans la durée.


Comment l’expliquer ? 2 raisons sont avancées :


La première est celle d’un changement de structure de la population étudiante de L1 en termes sociodémographiques ou d’origines scolaires avec plus de bacheliers à l’heure ou en avance, sans doute un effet dissuasif de Parcoursup avec l’examen des dossiers.


La seconde est le fruit des aménagements et efforts pédagogiques mis en place dans les établissements. Car avec Parcoursup, les universités ont pu affiner la connaissance de leur primo entrants et ont commencé à multiplier les dispositifs pour individualiser les parcours de formation de 1er cycle.


Mais dès lors, peut-on encore mesurer la réussite en année ou en semestre ?


Les réflexions sont en cours autour de nouvelles approches en prenant en compte la mesure de la présence aux examens, ou encore du taux d’abandon.


Dans ce contexte, le thermomètre « semestre » ou « année » est-il le bon ? De nombreux responsables estiment que la validation des crédits ECTS doit devenir la donnée de référence en matière de suivi de la réussite étudiante.


En un mot, pour la mesurer, une licence vaut-elle 180 ECTS ou 3 années ou 6 semestres ? Peut-on encore raisonner avec comme référence une réussite en 3 ou 4 ans ?


La dernière brique pour la mesure de la réussite ou de l’échec : ce sont les réorientations.


Phénomène de masse, son analyse reste une boite noire : en résumé, on va plus ou moins savoir au sein d’un établissement, mais l’étudiant de L1 qui va en STS disparaît des radars, ce qui fragilise fortement le pilotage des politiques de réussite.
Evidemment, la crise sanitaire actuelle rebat les cartes : quels en seront les effets sur les étudiants, notamment de 1ère année, qui ont été coupés durablement de leurs enseignants ?


Quel sera le véritable impact de l’enseignement à distance ?


Si aucun chiffre fiable n’est disponible, la crise a eu au moins le mérite de révéler au grand jour un immense besoin d’accompagnement pédagogique, mais aussi de formation des enseignants.


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