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Pour la première fois depuis l’après 68, le paysage universitaire en Île-de-France change profondément. Cette fois, ce ne sont pas des raisons de partage politique mais une recomposition autour de « projets », marqués à la fois par la compétition internationale et le poids des classements. De 17 universités, on passe ainsi, selon l’approche retenue, à 13 et surtout à des établissements nouveaux, voire novateurs.


Rappelons qu’historiquement, l’après-68 a été marqué par 2 phases : l’éclatement de l’Université de Paris en 13 établissements, numérotés, puis dans les années 1990 la création de 4 universités nouvelles, à Cergy-Pontoise, Evry, Marne-la-Vallée et Versailles-Saint-Quentin en Yvelines. Soit 17 universités. Après des années de flou, notamment suite à la loi Fioraso de 2013 et la création des Comue, les choses semblent se clarifier. Les recompositions universitaires engagées en 2019 et début 2020 modifient ainsi substantiellement le paysage francilien.

Commençons par les « big four » : Sorbonne Université, l’Université PSL, l’Université de Paris et l’Université Paris Saclay.


Ce sont les établissements, lauréats Idex du PIA, qui concentrent une part importante des forces scientifiques françaises, avec une présence forte des organismes de recherche, et qui ambitionnent de figurer dans le haut du tableau des classements internationaux.


Il y a d’abord eu une fusion, dès avril 2017, celle de l’université Paris-IV Sorbonne (lettres) et de l’université Pierre et Marie Curie (sciences et médecine) qui a donné Sorbonne Université.


Les 3 autres établissements ont choisi le mode expérimental permis par une ordonnance de décembre 2018, autorisant au sein d’un même établissement les « établissements-composantes » qui gardent leur personnalité juridique.


C’est la création de l’université PSL, amorcée en 2010, qui regroupe des grandes écoles, comme Normale Sup, l’ESPCI, Chimie ParisTech, l’EPHE, l’Observatoire, les Mines et une université, Paris Dauphine.
L’Université de Paris, elle, est issue de la fusion de Paris VII Denis Diderot et de Paris V Descartes avec l’IPGP comme établissement-composante.
Quant à l’université Paris Saclay, véritable serpent de mer, elle est née à partir du noyau dur de l’université Paris Sud et regroupe l’ENS anciennement Cachan, Centrale Supelec, Agro ParisTech mais aussi à terme 2 universités, l’UVSQ et Evry. La création de l’Institut polytechnique de Paris, en juin 2019, a acté l’impossibilité pour l’École polytechnique et d’autres Grandes écoles de rejoindre ce projet d’université.


A ces 4 poids lourds, il faut ajouter les 2 projets originaux qu’incarnent les universités que l’on ne peut plus qualifier de nouvelles, Cergy et Marne la Vallée.


D’abord, l’université de Cergy se transforme en "CY Cergy Paris Université", auquel est associée l’Essec. Elle fusionne avec une école d’ingénieur privée, l’Eisti tandis 2 écoles deviennent des établissements composantes. Un des axes prioritaires est l’international avec des relations privilégiées avec des universités britanniques.


Ensuite la nouvelle université Gustave Eiffel a la particularité d’intégrer, une première, un organisme de recherche. L’Upem disparaît au 1er janvier 2020, après sa fusion avec l’Ifsttar (transports, aménagement, réseaux), dans le cadre d’un établissement expérimental qui regroupe 3 écoles d’ingénieurs et une école d’archi, aux statuts très différents. Elle se positionne sur la thématique de la ville.


Dans ce contexte mouvant, il reste des projets pleins d’incertitudes ou non stabilisés.


Tout ceci fait en quelque sorte des orphelins dans Paris Intra-Muros avec Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 2 Panthéon Assas et Paris 3 Sorbonne Nouvelle, mais aussi des interrogations pour Paris 10 Nanterre, Paris 8 Saint-Denis, Paris 12 Créteil, Paris 13, cette dernière s’étant rebaptisée Sorbonne Paris Nord. C’est la raison pour laquelle tous sont engagés dans des alliances ou projets d’alliance.


En conclusion, on ne peut contester qu’il s’agît d’une énorme transformation, politique et juridique, tant pour les étudiants que pour les chercheurs. Quels en seront les conséquences et les résultats ? Rendez-vous dans quelques années !


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