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Straight Outta Compton : le ghetto business model

Publié le mardi 15 septembre 2015 . 2 min. 52

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135 millions de dollars cumulés en trois semaines d’exploitation, soit presque autant que la franchise « Mission Impossible », la machine de guerre de Tom Cruise. « Straight Outta Compton » est bien le film phénomène de l’année 2015.


De quoi s’agit-il ? D’un biopic musical retraçant l’épopée légendaire de NWA, le groupe qui a façonné l’esthétique du gangsta rap, ce style ultra violent venu de Californie, et lança la carrière de Dr. Dre, devenu multi milliardaire avec sa gamme de casques audio Beats By Dre, revendue pour trois milliards de dollars à la firme Apple.


Le coup de génie des producteurs, en l’occurrence Dr. Dre, le rappeur de NWA Ice Cube et la veuve de l’ex fondateur de NWA Eazy-E ? Vendre le ghetto et ses vices en lieu et place du rêve américain.


Pour faire court : ce qui était détestable est rendu désirable par la magie de l’illusion hollywoodienne, qui a su se plier aux canons esthétiques du hip-hop, cette culture née dans le béton.


Dans le fond, l’histoire de « Straight Outta Compton » n’est pas différente de celle que raconte « Rocky », « Casino », « Forrest Gump » ou le prochain biopic 2.0, « Steve Jobs », à savoir l’histoire d’une ascension sociale, ce que les Américains appellent « rags to riches », de la pauvreté à la gloire.


La différence étant que cette fois, dans le rôle des méchants, on trouve les représentants de l’ancien monde, celui de la finance et du business à l’ancienne.
Les héros sont ceux qui ont débuté dans l’illégalité, la vente de drogue et les magouilles de la rue, et ont transposé cette réalité dans une fiction explosive.


Tels des alchimistes, les rappeurs de NWA ont changé le plomb des ghettos en or de l’entertainment.
Pour alimenter le rêve américain, ils ont vendu leur cauchemar quotidien, celui d’un monde où un jeune noir a plus de chance de finir en prison ou entre quatre planches qu’à l’université ou à Beverley Hills.


Le hip-hop, et sa mythologie, remplace le rock, et on est passé d’un monde à l’autre. Les ghettos superstars ont remplacé les prolétaires du rock & roll.
L’anti monde est devenu l’univers de référence, et « Straight Outta Compton » triomphe non seulement aux USA mais aussi en Europe, avec des scores spectaculaires en Autriche notamment, où il tient le haut du pavé.


Et tout ça parce qu’un jour, un rappeur nommé Ice Cube a eu l’idée d’écrire une chanson intitulée « Fuck The Police ».
La réalité des ghettos a donné naissance à une splendide fiction sur grand écran.


Straight Outta Hollywood, avec un détour par le quartier de Los Angeles devenu mythique, Compton.


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