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Vidéo réalisée pour l’ouvrage « Stratégie » publié par les éditions Vuibert.

Le choix entre structure centralisée ou organisation décentralisée est l’une des préoccupations majeures des entreprises. Une question qui est exacerbée avec le développement et la croissance.

L’idéal est en effet que ceux qui prennent les décisions soient ceux qui détiennent les meilleures connaissances spécifiques pour le faire et soient incités à le faire, comme le proposent les fondateurs de la théorie de l’agence, Michael Jensen et William Meckling.  Les avantages respectifs des deux options expliquent surtout pourquoi cette tension centralisation / décentralisation obsède ainsi tant la littérature que les pratiques de management.

Il convient en effet de bien mesurer les avantages de la décentralisation :
1. elle permet une amélioration de la qualité des décisions par leur adaptation au contexte,
2. une réactivité plus forte grâce à un circuit d’information plus court,
3. une meilleure adaptation à un marché, à une situation locale.
4. La décentralisation autorise aussi des expériences locales et limite ainsi les risques,
5. elle développe la motivation des cadres et des personnels,
6. La décentralisation renforce également l’identification des équipes au service,
7. elle accroît la stimulation, la compétition interpersonnelle et inter-service,
8. elle limite les risques de perte d’un homme clé,
9. elle développe l’aptitude au management global,
10. et enfin, la décentralisation libère de la direction générale qui peut se concentrer sur les questions stratégiques.
On comprend alors que la décentralisation constitue un facteur de différenciation organisationnelle.

Toutefois, la centralisation a aussi ses avantages :
1. Elle confère une perspective globale aux décisions prises.
2. elle facilite la cohérence des décisions prises dans les services.
3. elle permet de réagir vite sans consultation des services.
4. elle renforce l’uniformisation des politiques et des pratiques de gestion.
5. la centralisation évite aussi la duplication des fonctions.
6. elle autorise le recrutement de cadres spécialisés de haut niveau.
7. elle valorise les cadres détenteurs d’un pouvoir centralisé.
8. elle facilite la coordination entre les services.
9. elle facilite le contrôle.
10. Et enfin, elle réduit les risques liés à la confidentialité de l’information.

C’est pourquoi la centralisation constitue un facteur d’intégration organisationnelle.

Mais alors, quels sont finalement les facteurs qui déterminent le choix entre centralisation et décentralisation ?

• Il y a la nature de la décision tactique (par exemple un réapprovisionnement) ou stratégique (à l’instar d’un changement de positionnement).
• La taille de l’entreprise joue aussi : petite la centralisation est possible, grande, la décentralisation s’impose.
• Il faut aussi prendre en compte l’environnement : s’il est stable, la centralisation est possible ; lorsqu’il est instable, complexe, la décentralisation est requise.
• Pensez aussi contexte de crise : l’urgence conduit à centraliser tandis qu’un contexte plus paisible permet de décentraliser.
• Le coût de l’erreur élevé incline également à la centralisation.
• Les dirigeants qui ont une formation supérieure sont en principe plus décentralisateurs que les autodidactes.
• On remarque aussi que les entreprises familiales sont plus centralisatrices.
• Il y a enfin des facteurs culturels : par exemple, on remarque que les entreprises du nord sont plus décentralisatrices.


D'APRÈS LE LIVRE :

Stratégie

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Auteur : Jean-Pierre Helfer, Michel Kalika, Jacques Orsoni et Jean-Philippe Denis
Date de parution : Mai 2023
Éditeur : Vuibert
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