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FinTechs : pourquoi un tel engouement ?

Publié le mercredi 15 juillet 2015 . 4 min. 50

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On va essayer de comprendre aujourd’hui l’engouement autour des FinTechs, que l’on appelle aussi les start-ups de la finance. Leur succès a aujourd’hui dépassé le simple succès d’estime. La preuve, ce sont des exemples comme la cagnotte en ligne Leetchi, qui revendique trois millions d’utilisateurs, ou encore le compte Nickel, qui vise 200 000 clients d’ici la fin de l’année. Vous êtes avocat associé chez Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP.

 

Quelles sont selon vous les raisons de ce succès ?

 

Les FinTechs proposent un renouvellement de l’expérience client qui répond à un changement de comportement du consommateur avec le digital. Les FinTechs répondent aussi à l’exigence d’hyperpersonnalisation. Exemple dans un contexte différent : Les FinTechs sont comme les restaurants qui proposent de composer sa propre salade plutôt que d’en vendre une toute faite. On est dans le même schéma mais avec des produits financiers et des services bancaires.

 

L'apparition des Fintechs est-elle une réaction par rapport aux banques et à la crise de défiance née 2008 ?

 

On a tort d’opposer systématiquement Banques et FinTechs. Une start-up peut être une FinTech, mais une banque peut aussi être une FinTech.
La différence, c’est que les banques proposent des produits packagés peu transparents, alors qu’en règle générale, une FinTech propose un produit ou un service unique.

 

Les FinTechs menacent-elles directement les banques traditionnelles ? 

 

Aujourd’hui, on a besoin du banquier pour gérer son compte courant. Mais pour les produits d’épargne ou les services financiers, on ne veut pas forcément le package proposé par son réseau bancaire. Le risque le plus important pour les banques, c’est donc de perdre les produits à forte valeur ajoutée et de devenir de simples gestionnaires de comptes.

 

Comment les banques peuvent-elles réagir ? On a l'impression d'une réponse faible face à cette menace...

 

Ce n’est pas facile pour elles car leurs effectifs sont pléthoriques et le paquebot est lent à manœuvrer. Et puis les banques sont aujourd’hui soumises à des contraintes règlementaires qui étouffent leur capacité d’innovation.

 

Pour conclure : quelles tendances peut-on anticiper sur le paysage concurrentiel ? 

 

Ce qui manque aux Fintech, c’est l’accès au client. La relation client reste le pré carré des banques. Mais la faiblesse des banques, c’est le  produit. Elles ont donc tout intérêt à s’allier avec les FinTechs ou à les racheter (c’est ce que l’on voit aujourd’hui dans le paysage concurrentiel). Ce qui pourrait arriver très vite : l’émergence d’un établissement FinTech où chacun pourra « composer sa salade ». Il s’agira alors d’une menace directe sur les banques.

 

Hubert de Vauplane, FinTechs : pourquoi un tel engouement ?, une vidéo Xerfi Canal TV


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