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Gérer ses investissements-passions

Publié le mardi 30 septembre 2014 . 3 min. 55

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Investir dans l’art, le vin, les bijoux ou encore les voitures, cela relève souvent de la passion des investisseurs pour ces objets autant, voire plus,  que de la recherche de rentabilité. Pour parler de la gestion de ce patrimoine pas comme les autres, Xerfi Canal a reçu Jean-Baptiste Costa de Beauregard, expert marché Art et Clientèle privée pour l’assureur spécialiste Hiscox en France.

 

Première interrogation : quelle est la proportion de ces investissements-passion dans les patrimoines privés ?

 

Eh bien, l’ensemble de ces investissements dans le monde représentent un patrimoine considérable. Si l’on considère les personnes qui possèdent au moins 1 million de dollars d’actifs, ce que l’on appelle les High Net Worth Individuals, la valeur de leurs investissements-passions représente environ 10% de leur patrimoine total, soit au moins 100 000 dollars. Un tiers sont des bijoux et des montres, 26% regroupent dans une grande majorité les vins, les antiquités ou des investissements en collection de pièces  et 18% concernent les œuvres d’art. Le reste correspond aux yachts et les investissements dans le sport.

 

Etant donné le type d’objet, on imagine qu’il y a des enjeux différents, notamment en ce qui concerne l’assurance…

 

Oui, tout à fait.  Les clients HNWI ont un profil atypique avec notamment des sinistres plus fréquents. Par exemple, ils subissent trois fois plus de vols que la normale. Même chose pour les dégâts des eaux avec une probabilité de 10% contre 3%. Ces chiffres révèlent la nécessité d’assurer ces objets avec un contrat adapté, ce qui est rarement le cas.

 

Comment expliquez-vous cette imprudence ?

 

Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, il faut reconnaître une part de négligence involontaire. Mais on peut également citer, entre autres,  l’idée souvent démesurée que les personnes se font du prix de l’assurance haut de gamme. A tort, car la prime d’assurance est à 0.15%/an alors que les frais de gestion d’actifs liquides, comme l’assurance vie par exemple,  est à 1%/an.

 

Alors quelles peuvent être les conséquences d’un contrat d’assurance inadapté ?

 

La conséquence majeure est que l’indemnisation sera largement insuffisante en cas de sinistre. Par exemple, prenez une villa décorée par un architecte d’intérieur, avec des objets de collection. Si elle subit des intempéries et que les biens n’ont pas été correctement valorisés et garantis, le dédommagement ne permettra pas de prendre en compte les spécificités de ces biens avec par exemple la reconstruction avec des matériaux identiques, l’intervention de l’architecte d’intérieur choisi par l’assuré, etc. Cela va donc engendrer un coût financier direct pour le client ou une perte de valeur de son patrimoine.

 

Quelles sont les solutions que vous préconisez pour éviter ce genre de désagrément ?

 

A mon avis, il faut s’adresser à un courtier spécialisé et faire réaliser par un assureur spécialiste ce que l’on appelle une visite de risque. Elle estime au plus juste la valeur de ses biens immobiliers et mobiliers. Je pense par exemple à ce client qui avait notamment inclus dans son contrat d’assurance 80 bouteilles de Petrus 2000, un cru exceptionnel. Un jour, son armoire à vin est tombée en panne. La température était descendue en-dessous de 0, ce qui les a rendues impropre à la consommation ! Face à l’impossibilité de trouver des bouteilles équivalentes, il a  été dédommagé de la totalité de la valeur grâce à l’expertise œnologique précise de son patrimoine. Seul un assureur spécialiste est capable de prendre en compte ces spécificités.

 

Jean-Baptiste Costa de Beauregard, Gérer ses investissements-passions, une vidéo Xerfi Canal


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