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Numérique et aéronautique : optimisation et nouveaux business models

Publié le mardi 18 octobre 2016 . 4 min. 12

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Xerfi Canal TV a reçu Olivier Foix, Vice-Président Aquitaine chez CGI, pour parler des impacts de la transformation numérique à l’œuvre dans l’aéronautique.

 

Première question : comment l’activité du secteur est-elle impactée ? Qu’est-ce qui change fondamentalement ? 
Le premier élément important à noter, c’est que l’environnement des opérateurs s’est fortement complexifié. La flotte d’avions est de plus en plus importante ce qui entraine une plus forte demande en termes de production et de maintenance. Ensuite, il y a l’essor des technologies comme le Big Data, les objets connectés, les outils collaboratifs, la mobilité, la réalité augmentée, l’impression 3D etc… qui permettent d’apporter de nouvelles solutions aux entreprises du secteur. 

 

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces solutions ? A quoi ressemblent-elles ? 
Eh bien, côté maintenance, le Big Data doit permettre de basculer dans une approche prédictive, pour réduire le temps d'immobilisation des appareils. Je pense par exemple à des capteurs qui peuvent monitorer l’usure réelle avant que les défaillances ne surviennent et transmettre les données de l’avion en temps réel. En plus des gains en termes de sécurité, il y a un gain de temps indéniable : si on anticipe les pannes avant qu’elles n’arrivent, l’équipe de mécaniciens pourra effectuer certaines opérations entre deux vols. Quand on sait qu’une heure d’immobilisation coûte environ 10 000 euros, vous imaginez les économies qui sont à la clé ! Sans oublier que la durée de vie des appareils s’en trouve rallongée… Les mécaniciens vont aussi pouvoir utiliser les outils collaboratifs pour intervenir plus efficacement, sur la base de diagnostics plus fins. Ils vont pouvoir être en relation avec des experts du monde entier et partager en temps réel les images de ce qu’ils voient et être guidés pas à pas dans leurs opérations.

 

Toutefois, cela ne remplacera pas la connaissance de l’avion et l’expérience du mécanicien…

Bien sûr, mais cette expérience va être complétée par l’accès à des ressources distribuées géographiquement. Autrement dit, cette expérience va être acquise plus rapidement - ce qui n’est pas rien quand on pense à la durée et la technicité des formations ! Et puis les interventions elles-mêmes vont pouvoir être vérifiées et validées avec des systèmes de contrôle qualité temps réel. 

 

Si je comprends bien, de nouvelles compétences numériques sont en train d’émerger dans les entreprises du secteur aéronautique : traitement de données, programmation des systèmes de contrôles, etc…

Absolument, pour les constructeurs et les équipementiers, la capacité à disposer des données ou encore à mettre au point les bons algorithmes pour en faire un bon usage va devenir déterminante. Il y a d’ailleurs là une vraie carte à jouer pour la France qui dispose d’un certain nombre d’atouts pour relever le défi : la qualité de nos formations d’ingénieurs, ou encore la force de notre pôle de compétitivité situé dans le sud-ouest, l’Aerospace valley. Sans oublier le foisonnement de start-ups dans l’aéronautique. Aujourd’hui, il y a une véritable émulation qui est source d’innovation pour faire émerger ces types de solutions.

 

Pour terminer, quelles sont selon vous les perspectives que l’on peut anticiper dans les prochaines années, en considérant ces mutations ? 
La grande tendance, c’est que de nouveaux business models sont en train d’apparaître et vont se développer avec une approche davantage basée sur les services et l’usage que sur les produits. Par exemple, certaines entreprises ne facturent plus la maintenance à l’acte mais établissent des  contrats d’entretien à l’heure de vol. Autre exemple dans la même veine : les pneus des trains d’atterrissage commencent à être vendus non plus en volume, mais en fonction d’un certain nombre d’atterrissage. Ces cas illustrent bien le champ des possibles qui est en train de s’ouvrir. Tout reste à imaginer !  

 

 

Olivier Foix, Numérique et aéronautique : optimisation et nouveaux business models, une vidéo Xerfi Canal TV


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