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Immobilier : à qui profite la chute des taux ?

Publié le mardi 16 septembre 2014 . 3 min. 57

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Historique. Une fois n’est pas coutume, le qualificatif n’est pas usurpé car, jamais, les taux immobiliers n’ont été aussi bas. Les chiffres bruts d’abord : 2,60% sur 15 ans, 2,85% sur 20 ans, 3,35% sur 25 ans selon le courtier Empruntis.com pour la rentrée. La tendance maintenant : avec le « taux effectif des crédits nouveaux à l’habitat ». Pour faire bref, c’est un taux moyen calculé par la Banque de France qui donne une vision d’ensemble du marché : à moins de 3% en juillet dernier, il crève son plancher. Et comme toutes les conditions sont réunies pour que les taux restent faibles, la baisse semble ne plus devoir s’arrêter. Pour les ménages, l’argent coûte donc de moins en moins cher. C’est une bonne nouvelle. Mais si les taux nominaux sont tombés à leur plus bas niveau depuis l’après-guerre, les taux d’intérêt réels, c'est-à-dire une fois retranché l’inflation, ce qui donne une estimation du véritable coût de l’emprunt, sont eux, un peu moins favorables. Même si les particuliers sont plus sensibles aux taux affichés aux guichets de leurs banques qu’aux taux réels. D’ailleurs, les flux des crédits nouveaux à l’habitat se sont réveillés courant 2013, emboitant le pas au reflux des taux intervenus quelques mois plus tôt. Pourtant, à 143 milliards d’euros de flux cumulés sur 12 mois en févier, le dernier point haut est très loin du sommet du cycle précédent (162 milliards d’euros en mai 2011) et atteint à peine le pic de 2006. Plus surprenant, la tendance est à nouveau à la baisse courant 2014. C’est ce que confirme l’évolution mensuelle des flux depuis le début de l’année. Des flux qui retombent : en moyenne de janvier à juillet dernier 9,4 milliards d’euros de nouveaux prêts ont été accordés contre plus de 11 sur la même période en 2013, soit une réduction de 17%. Et les banques ne sont pas en cause. Leurs critères d’octroi de crédits ne se sont pas resserrés. Bien au contraire, dans un mouvement de baisse générale des taux, la concurrence se durcit et les établissements sont de plus en plus agressifs pour offrir des conditions d’emprunt toujours plus attractives. Une absolue nécessité pour conquérir et fidéliser la clientèle. En fait, la réponse est ailleurs. Si la production de crédits nouveaux est très calme, c’est qu’elle avait été animée en 2013 par deux catégories de clientèle aujourd’hui moins actives : d’abord, tous les emprunteurs qui avaient souscrit un prêt quand les taux étaient élevés, entre 2003 et 2012, et qui les ont renégociés. Ce qui revient à souscrire un nouveau prêt. Au fur et à mesure, cette cible disparaît. Ensuite, les secundo-accédants, c'est-à-dire ceux qui, déjà propriétaires de leur logement, le cèdent pour réaliser un nouvel achat. Ils font partie des profils les plus solvables mais ne peuvent à eux seuls faire le marché. Manquent à l’appel les primo-accédants. Ce sont

 

1- les ménages les plus jeunes. D’après l’Observatoire Crédit Logement CSA, la part des moins de 35 ans est passée de 52,4% à 44,8 des emprunteurs entre le 2ème trimestre 2009 et 2014.

 

2- les ménages modestes. La part des emprunteurs gagnant moins de 3 fois le SMIC est passée de 41,6 à 37,9%. La baisse des taux est profitable, oui mais pas à tous, pas dans les mêmes proportions. Si l’adage veut que l’on ne prête qu’aux riches, c’est une cible trop étroite pour soutenir durablement les marchés de l’immobilier.

 

Alexandre Mirlicourtois, Immobilier : à qui profite la chute des taux ?, une vidéo Xerfi Canal


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