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Salaires, bourse, immobilier, placements financiers sans risques… Dix ans après la grande crise, sur quel plan les Français ont-ils le plus gagné ?


Salaires moyens : un bilan légèrement positif


Côté salaires, le salaire moyen par tête (ratio entre la masse salariale brute versée par les entreprises et le nombre de salariés) progresse sur 10 ans. Cet indicateur a l’avantage d’intégrer à la fois les effets structurels (comme l’évolution des qualifications et du temps partiel) et conjoncturels (primes et heures supplémentaires), et de gommer les effets de l’inflation pour se rapprocher de la notion de pouvoir d’achat du salaire brut.


Malgré la pire crise depuis la seconde guerre mondiale, une crise à répétition et l’explosion du chômage, le salaire moyen réel par tête a progressé de 8% entre 2007 et 2017, soit 0,8% l’an. La rigidité des salaires nominaux a d’ailleurs de quoi surprendre, car les gains de productivité ont été faibles sur la période et le marché du travail en panne. Trois éléments ont pourtant joué en sens inverse et poussé à la hausse. D’abord, les principales victimes de la crise ont été les salariés du bas de l’échelle, il y a donc un effet composition. Les entreprises ont ensuite préféré ajuster le volume de leurs effectifs plutôt que les salaires. Enfin, le CICE s’est en partie transformé en une subvention indirecte aux salaires.


Immobilier : les loyers ont davantage résisté que les prix


Du côté de l’immobilier, deux paramètres sont à prendre en compte : le prix du logement, et le loyer. Côté prix, la dernière décennie est en rupture totale. Après avoir doublé entre 1998 à 2007, les prix se sont retournés pour céder près de 9% depuis la crise. Si les dégâts ont été limités en France, le choc a été rude avec toutefois de forts contrastes géographiques. D’un côté Paris, où les prix réels ont bondi de 28%, de l’autre la province, où ils ont reflué de 14%, là aussi avec de grands écarts entre les régions et les capitales régionales.


Les loyers ont dans un premier temps mieux résisté, progressant plus vite que l’inflation. La tendance s’est toutefois inversée et ils évoluent désormais bien moins vite que les prix à la consommation.


Actions et dividendes : le plongeon


Côté détenteurs d’actions, il faut aussi distinguer la valeur des actions, dont l’étalon est le CAC 40, et les dividendes reçus. Pour ce qui est de l’évolution de la Bourse, les dix dernières années ont été éprouvantes : crise financière généralisée en 2008, crise grecque en 2010… Les marchés ont connu des fluctuations énormes et le bilan est un plongeon de 20%. Le plus dur semble néanmoins passé car depuis 2012 la tendance est à nouveau à la hausse.


Les détenteurs d’actions ont aussi été mis au régime sec côté dividendes : les dividendes reçus ont reculé de 6% entre 2007 et 2017, et la hausse qui se dessine en fin de période reste hésitante.


Epargne sécurisée : les rendements se sont défendus


La dernière décennie a en revanche été moins défavorable aux détenteurs de placements sécurisés comme l’assurance-vie. L’écrasante majorité des contrats est en euros, ce qui présente un triple avantage : rentabilité, disponibilité, garantie en capital. Même en repli, le rendement moyen de l’assurance vie aura encore été proche de 0,5% en termes réels cette année. C’est imbattable pour un placement sans risque et liquide. En face, par exemple, le taux de rendement du livret A sera négatif cette année.


Au total, sur les dix dernières années, la valeur des patrimoines mobiliers et immobiliers a sérieusement fondu en moyenne. En revanche, sous l’angle des revenus (salaires, loyers, intérêts), si la situation s’est détériorée par rapport à la décennie précédente, elle reste positive.

 

Alexandre Mirlicourtois, Salaires, immobilier, placements : gagnants et perdants depuis la crise, une vidéo Xerfi Canal Economie.


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