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La question de l’environnement est intimement liée à celle de l’industrie. S’il est question de réindustrialisation ou de renaissance industrielle de la France, cela doit se faire :
- en intégrant l’objectif de la neutralité carbone de la France en 2050 ;
- et surtout en cessant d’opposer industrie et environnement.
Une équation difficile à résoudre, mais vitale pour assurer la transition écologique. Le système actuel où l’on achète et on jette les produits au bout de quelques utilisations montre ses limites. Qui d’autres que les industriels pour prendre à bras le corps ces enjeux ?

En effet, l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la capacité de la nature à fournir des ressources renouvelables dans la production matérielle. Les questions environnementales sont de plus en plus prégnantes dans le débat public avec une remise en cause du modèle qui veut que des composants traversent le monde entier, parfois plusieurs fois, avant d’intégrer le produit fini.

Ainsi, certains plaident pour l’intégration du prix de la tonne de carbone dans le prix des fabrications et une mesure plus juste de l’impact environnemental.

L’évolution de l’offre des entreprises peut également être une réponse, en ne vendant plus uniquement un produit, mais une solution. La logique de la vente par volume de produits de moindre qualité a atteint une limite. En conséquence, de plus en plus d’entreprises réfléchissent à d’autres solutions comme Seb avec son service de réparation ou 2&Go avec ses chauffe-eaux intelligents. D’autres réfléchissent à des moyens de réduire leurs consommations d’énergie et de matières, ainsi que la pollution qu’elles génèrent par leurs activités de production.

En outre, il existe également des leviers connus de tous comme la fiscalité verte ou les évolutions réglementaires, mais au regard de l’urgence, il faut aller plus vite et plus loin.


Le sujet de la réindustrialisation sous-entend également la construction de nouvelles unités de production. Toutefois, si elles nécessiteront moins d’espace que les anciennes usines, il faut également réfléchir à des alternatives aux constructions sur des terres vierges. La réhabilitation de friches industrielles peut être une solution.


L’innovation a également un rôle à jouer dans la recherche de technologies plus sobres et plus simples, mais fortement innovantes. Deux voies semblent se dessiner :
1. Des efforts faits au sein des entreprises pour utiliser des produits et des processus plus vertueux sur le plan environnemental. De nombreuses entreprises montrent déjà l’exemple qu’il est possible de produire autrement.
2. Des négociations internationales pour envisager des mécanismes de taxation pour ceux qui seraient les moins vertueux afin d’éviter une concurrence déloyale en Europe et une prime au moins disant climatique.

Il est possible de continuer à exporter nos impacts environnementaux, mais nous pouvons également trouver collectivement des solutions avec l’appui des industriels. Certes, notre production émet moins de CO2, mais si nous ajoutons les émissions des produits importés, elle s’accroit fortement. La question se pose également pour le risque technologique qu’il est possible d’exporter car nous ne souhaitons pas le voir en France, mais cela revient à l’accroître car peu de pays disposent des mêmes moyens que la France ou l’Union européenne pour le contrôler et le réduire.

Peut-on justifier de ne pas agir parce que cela coûte trop cher ?


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