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Décarbonation industrielle : entre progrès tangibles et défis persistants

Publié le mercredi 29 novembre 2023 . 3 min. 48

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L’industrie représente environ 18% des émissions territoriales de gaz à effet de serre (GES) de la France. Si ces émissions ont reculé depuis 1990, cela est lié en partie à la délocalisation d’une partie des activités les plus polluantes. En outre, une partie de l’empreinte carbone de la France est liée à l’importation de produits semi-finis et finis, ce qui alourdit fortement son bilan.

Si les émissions de l’industrie ont diminué de 6,4% en 2022 par rapport à 2021, le rythme de réduction des émissions doit s’accélérer fortement pour être aligné avec les objectifs européens à atteindre d’ici à 2030.

Il existe différents leviers pour l’industrie pour se décarboner :
• Efficacité énergétique et des procédés industriels
• Électrification des processus de production qui nécessite l'accès à une énergie bas carbone
• Remplacement des chaudières à énergie fossile par des chaudières biomasse ou utilisant des combustibles solides de récupération (CSR) mais qui nécessite une planification à l’échelle des entreprises et des territoires pour s’assurer sur le long terme :
o De la disponibilité des sources
o De la stabilité des prix
• Développement de technologies dites de ruptures comme :
o L’hydrogène bas carbone
o Le captage du CO2
o Le stockage du CO2
o Mais toutes les solutions en la matière sont loin d’être matures et ne seraient constituer des solutions miracles.

Ainsi, la sobriété est également une nécessité pour espérer atteindre les objectifs environnementaux avec des réflexions à porter sur :
• La finalité de l’entreprise et des biens qu’elle fabrique et distribue et donc in fine sur son modèle économique
• La mise en place de vraies démarches d’économie circulaire
• La prise en compte des enjeux environnementaux dans la conception et la production des produits avec la réalisation d’une analyse du cycle de vie, et une réduction drastique des emballages
• L’évolution des comportements de consommation pour privilégier des systèmes de prêt ou de location selon la logique de l’économie de la fonctionnalité à l’achat d’un produit neuf
• Une meilleure intégration de tous les sujets environnementaux : gestion de l’eau et des ressources, préservation de la biodiversité, prise en compte des limites planétaires, etc.

Le contexte est de nature à pousser à l’action les plus réticents :
• La crise énergétique améliore le retour sur investissements (ROI) de certains investissements et la compétitivité des énergies renouvelables
• Un fort soutien des pouvoirs publics, notamment à travers France 2030, pour engager la décarbonation des unités de production et la définition de feuilles de route sectorielle
• Une augmentation de la pression réglementaire notamment un durcissement du système européen d’échange de quotas carbone et de la directive CSRD
• Une attente d’engagement de la part des parties prenantes
• Un désintérêt progressif des jeunes générations pour les entreprises qui ne prennent par leur responsabilité face au dérèglement climatique

Il existe également quelques freins :
• Les coûts de la transition, notamment pour les entreprises les plus émettrices, mais à terme l’inaction coutera bien plus chère
• Le manque de maturité de certaines technologies de rupture pour atteindre la neutralité carbone
• La difficulté à arbitrer entre préservation de l’environnement et priorités économiques et commerciales de l’entreprise
• La difficulté d’agir sur le scope 3 pour les entreprises dont les émissions sont principalement en scope 1 et scope 2

La décarbonation est le premier pas dans les réflexions environnementales, elle ne doit pas exonérer d’une réflexion systémique sur le bilan environnemental de chaque entreprise et sur la sobriété.


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