Organisations d’évènements : la difficile monétisation des e-events

La crise marque un tournant décisif pour les organisateurs d’évènements. L’hybridation des formats se généralise, tout comme les petits évènements corporate 100% digitaux. C’est ce que révèle la dernière étude Xerfi-Precepta sur l’organisation d’évènements en France. Une étude qui fournit une analyse de l’activité des acteurs du marché jusqu’en 2021, ainsi que des prévisions exclusives sur leur activité et les stratégies de rebond à l’horizon 2025.

Dans ce contexte de profonds bouleversements et face à une activité durablement morose dans le présentiel, les acteurs doivent plus que jamais réussir à monétiser leurs e-events. Il leur faudra également trouver le bon dosage entre physique et digital pour répondre à la problématique de l’expérience événementielle, devenue plus prégnante. L’étude Xerfi-Precepta décrypte en parallèle les mouvements concurrentiels en cours et à venir face à l’essor des plateformes évènementielles, à la naissance de « super agences indépendantes » ou encore aux offensives des géants du numérique dans les évènements corporate.

Quelles sont les stratégies des organisateurs historiques d’événements, en particulier sur le front du digital ? Quelles sont leurs réelles perspectives de croissance à l’horizon 2025 ? Pour répondre à ces questions, les experts de Xerfi se sont appuyés sur l’analyse des stratégies de rebond mises en place par les agences de communication évènementielle et des organisateurs de foires, salons et congrès. Quatre grandes tendances se dessinent :
- La digitalisation et l’hybridation des formats, avec le recours à des plateformes de gestion d’événements comme la plateforme Vinexposium.Connect de Comexposium, l’ouverture de studios d’enregistrement comme ceux de Châteauform et le recrutement de personnel spécialisé.
- 2e axe : le renouvellement de l’expérience événementielle en particulier pour humaniser les formats 100% digitaux avec la multiplication des outils interactifs en ligne, l’apport de contenus riches et variés, la mise en scène d’espaces virtuels 3D, ou encore le passage au format hybride hub and spoke.
- 3e axe : les rapprochements des acteurs indépendants, avec l’émergence de regroupements d’agences aux finalités multiples.
- Enfin, les acteurs cherchent également s’internationaliser avec entre autres la duplication des salons « blockbuster » hors de France, la multiplication des partenariats ou encore la prise de participation dans des acteurs étrangers, notamment en Chine, comme l’ambitionne GL events.