Xerfi Spécific, le département études et prestations sur mesure de XERFI, fait ici le point sur l’évolution des effectifs salariés par secteur entre fin 2019 et fin 2021 en 3 séries de données :
La 1ère série porte sur le dynamisme de l’emploi dont la récupération s’avère remarquable alors qu’une crise de cette ampleur aurait dû détruire 1,5 million d’emplois. Au troisième trimestre 2021, les effectifs salariés surplombaient déjà de 270 000 leurs niveaux d’avant crise tandis que l’économie était tout juste revenue à son niveau de fin 2019.
La 2e série de données se focalise sur le seul emploi privé, pour lequel les chiffres sur toute l’année 2021 sont déjà disponibles : 648 200 emplois ont été créés en 2021. Au 4e trimestre, il y avait près de 300 000 emplois privés en plus par rapport à fin 2019. Un résultat d’autant plus étonnant que les 422 000 personnes en chômage partiel en décembre masquent beaucoup moins les sureffectifs induits par la crise.
La 3e série s’intéresse aux différences entre les secteurs car certains se révèlent de puissants moteurs pour l’emploi. Fin 2021, 19 secteurs affichaient une croissance de l’emploi, contre 25 toujours en baisse. Parmi les plus dynamiques : l’artisanat du bâtiment, la culture, les métiers informatiques et la santé. À l’autre extrémité, seuls deux secteurs souffrent toujours : l’hébergement, qui remonte la pente, et l’industrie automobile, qui s’enfonce dans la crise. Quant à la restauration, elle reprend des couleurs.
Finalement, non seulement la digue de l’emploi n’a pas rompu, mais toujours plus d’entreprises embauchent en CDI et CDD longs. Cela montre sinon le repositionnement des entreprises sur de nouveaux segments, du moins la récupération des secteurs les plus impactés par la crise comme les services. De quoi exacerber les difficultés de recrutement…
Publié le mercredi 02 mars 2022 . 2 min. 21
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