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Ces croyances qui font le succès ou l'échec d'une entreprise

Publié le jeudi 7 juin 2018 . 2 min. 24

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Qu’est-ce qui distingue vraiment les entreprises les plus performantes des autres ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas seulement leurs produits, leurs services, leurs ressources et compétences ou leur culture. Ce sont surtout leurs croyances. Pour améliorer ses chances de connaître le succès, une entreprise peut utiliser quatre techniques :

 

•         La découverte. Elle consiste à développer une croyance peu partagée et vraie. En 1995, Metro a lancé le premier quotidien gratuit en Suède. La croyance selon laquelle il est possible d’être rentable en se finançant uniquement avec la publicité était loin d’être partagée dans la presse … mais elle s’est avéré vraie ;


•         Le rejet. Il consiste à écarter une croyance peu partagée mais fausse. Dans les années 1990, Apple a pris la décision de ne plus fabriquer ses propres micro-processeurs. Jusqu’à cette époque, les dirigeants d’Apple étaient persuadés que le succès passait par l’intégration de la totalité de la chaîne de valeur. Cette croyance (fausse …) était loin d’être partagée par les concurrents d’Apple. En s’en débarrassant, l’entreprise américaine a sensiblement amélioré sa performance ;


•         La neutralisation. Elle consiste à s’approprier une croyance largement répandue et vraie. General Electric a été la première entreprise à prendre en charge la maintenance des moteurs d’avions de ses clients. Ses concurrents (comme Rolls Royce) ont rapidement mis en place une solution similaire. Cela leur a permis de ne pas être distancés par General Electric ;


•         L’abandon. Il consiste à se débarrasser d’une croyance largement répandue mais fausse. Depuis quelques années, une chaine hôtelière appelée Yotel propose de louer des chambres à l’heure. Cette stratégie remet en cause la croyance - très répandue dans le secteur hôtelier - selon laquelle les chambres doivent être louées à la journée.


Un des meilleurs moyens de connaître le succès est donc d’avoir des croyances peu partagées et vraies. L’entrepreneur et investisseur américain Peter Thiel ne s’y est pas trompé. Lorsqu’il fait passer des entretiens d’embauche, la première question qu’il pose est : « Quelle est la croyance que très peu de gens partagent avec vous ? » Cela lui permet de repérer les candidats qui ont des croyances différentes. Reste à savoir si elles sont vraies !


 
Source : Goddard, J., Birkinshaw, J., & Eccles, T. (2012). Uncommon sense: How to turn distinctive beliefs into action. MIT Sloan Management Review, 53(3), 33-39.


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