« Je ne vais pas, je ne veux pas me vendre comme un produit »
L’expression « Personal Branding » suscite souvent ce type de réactions, de rejet.
En effet, 3 idées reçues entourent encore le Personal Branding :
1. Le personal branding est une démarche pour les rock-stars : qui doivent se créer une image, qui doivent se faire connaître de tous et par différents moyens
2. Le personal branding est une démarche égocentrique : qui consiste à ne s’intéresser qu’à soi-même
3. Enfin, le personal branding est une démarche normée : qui reviendrait à suivre des bonnes pratiques diffusées par des personnes qui se sont elles-mêmes faites connaître.
Si l’on croit que le personal branding peut être ainsi résumé, alors il est même presque normal que la plupart des personnes ne souhaitent pas y adhérer.
Mais le personal branding, ce n’est justement pas ça.
C’est même le contraire et on peut démonter chacun des points précédents.
1. D’abord, tout le monde est concerné.
Tout individu se fait connaître et reconnaître à partir du moment où il est en interaction avec les autres. Le personal branding conduit à ne plus vouloir rester passif par rapport à ces impressions données aux autres, et à vouloir au contraire mettre en valeur certaines caractéristiques, que l’on a et non que l’on s’invente. Et c’est indispensable pour beaucoup de personnes, quand on recherche un emploi, qu’on veut être promu ou quand l’on crée son entreprise. Donc très loin de l’univers du star-system.
2. Les tiers sont plus que jamais au cœur du processus.
Comment savoir les impressions que l’on donne aux autres si on ne les interroge pas ? Comment estimer les effets des actions initiées si les autres ne réagissent pas ?
Travailler son personal branding suppose d’avoir identifié des personnes cibles - futur employeur, investisseur, collaborateur – mais aussi d’être attentif aux retours que ces tiers peuvent faire sur des posts sur les réseaux sociaux, sur une prise de parole ou sur un comportement.
3. Chacun choisit les manières de se faire connaître et reconnaître.
Rien de pire que de dire qu’il faut impérativement publier chaque jour quelque chose sur les réseaux sociaux. Rien de pire que de dire qu’il faut désormais que tout le monde s’habille à la mode. Rien de pire aussi que de demander à une personne timide de devoir adopter une posture exubérante dans sa future prise de parole. Travailler son personal branding, c’est justement identifier et travailler les manières de se faire repérer et identifier, mais en accord avec qui on est et ce que l’on veut.
Alors comment faire concrètement pour ne pas se tromper de voie sur le personal branding.
1. La première action est de définir sa stratégie
Il s’agit donc de définir quels sont les objectifs, les cibles et les moyens que l’on est prêt à y mettre (en temps et parfois en argent aussi)
2. La deuxième action est de faire le point sur ce que l’on souhaite montrer aux autres.
Cela peut être des qualités et des savoir-faire, des expériences que l’on a vécues, mais aussi des compétences que l’on a dans certaines situations. Et on ne se lève pas un matin en ayant identifié ces points. Il faut y réfléchir, se faire aider parfois via des exercices ou des personnes.
3. La troisième action est de définir ses propres limites.
Personne ne vous oblige à adopter les codes, sur les réseaux sociaux ou dans la vie, que la majorité des personnes suivent. C’est à vous de savoir jusqu’où vous voulez montrer des choses de vous et comment.
Prendre conscience que votre personal branding existe déjà, parfois malgré vous, est donc une première étape. Ensuite, libre à vous de mener les actions précédentes comme vous le souhaitez. Et surtout, sortez de l’idée reçue que le personal branding est une démarche normée pour tous et partout.
Faites donc vos choix et créez votre propre démarche pour être connu et reconnu par ceux que vous ciblez !
Publié le mercredi 19 juin 2024 . 4 min. 25
Les dernières vidéos
Management et RH
Les dernières vidéos
de Géraldine Galindo
LES + RÉCENTES
LES INCONTOURNABLES