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Business schools françaises : des championnes dans le doute

Publié le mardi 21 janvier 2020 . 2 min. 59

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Après cinq années de domination de la London business school, HEC Paris a retrouvé sa couronne de meilleure business school européenne dans le classement du Financial Times. Une consécration qui marque la justesse du modèle de la business school à la française. Pourtant largement remis en cause…

Après le lancement de son master en 2013 la business school londonienne s’était emparée du trône que HEC Paris lui ravit cette année grâce à sa première place dans le classement des E-MBA. Derrière elle les business schools françaises progressent largement. Après être remontée en 2018 de la 23ème à la 8ème place suite à son entrée dans les classements des MBA après des années d’absence, l’Essec progresse encore d’une place. Mais les plus belles progressions sont à mettre au crédit d’Audencia : 40ème avec six places de gagnées en un an et même neuf sur sa moyenne sur trois ans, Skema : 49ème avec huit places de gagnées et surtout La Rochelle Business school qui gagne pas moins de 14 places pour atteindre la 79ème. Au total avec 26 écoles classées – l’ESC Clermont fait son entrée à la 95ème place - la France reste le principal pays classé devant le Royaume-Uni (21 écoles classées) et l’Allemagne (9 écoles).

Et pourtant elles doutent… C’est tout le paradoxe du modèle de la business school à la française : être à la fois encensées en France et dans le monde et peu soutenues en France. En quelques années le gouvernement aura ainsi successivement coupé les financements des chambres de commerce et d’industrie - qui sont la tutelle des meilleures d’entre elles comme HEC ou ESCP -, réduit la part de la taxe d’apprentissage que peuvent lui affecter librement les entreprises et, enfin, remis en cause le fonctionnement même de l’apprentissage. Sans parler des dangers que fait planer sur leurs fondations la baisse du taux de déductibilité des dons des entreprises.
Dans ce contexte les business schools françaises sont à la recherche d’un nouveau modèle économique. emlyon est celle qui est allée le plus loin en acceptant l’arrivée d’actionnaires privés aux côtés de sa Chambre de commerce et d’industrie. A Paris la CCI travaille à la constitution d’une holding qui devrait voir le jour au premier trimestre 2020. Elle serait notamment chargée de gérer ses nombreuses écoles et au premier chef ses deux « bijoux » que sont HEC et ESCP. Autre point de vue du côté de Skema qui considère que le statut associatif reste le plus avantageux pour les écoles aujourd'hui. Des business models se développent. Pas un seul qui s’imposerait à tous. Et les directeurs de business schools deviennent de plus en plus des chefs d’entreprise.


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