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OVH, des serveurs et des hommes

Publié le lundi 26 mai 2014 . 3 min. 58

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Xerfi Canal présente l'analyse de Pascale Mollo, chargée de mission Xerfi

C'est d'abord une histoire de famille. Celle des Klaba qui ont créé OVH près de Roubaix en 1999. Depuis, la start-up nordiste a bien grandi. Jugez plutôt.

Elle s'est hissée au rang de leader européen de l'hébergement de sites web et occupe la troisième place mondiale derrière Amazon et China Telecom FS1. OVH, c'est désormais 160 000 serveurs hébergés dans 12 data centers et quelque 700 000 clients répartis dans 16 pays. C'est aussi 2,5 térabits de bande passante. Vous l'aurez compris, OVH est aujourd'hui une multinationale. Une multinationale qui génère plus de 200 millions d'euros de chiffres d'affaires, compte 18 filiales dans le monde et emploie 700 personnes.

Bien sûr, la réussite d'OVH repose en partie sur l'explosion du trafic Internet et la tendance croissante des entreprises à externaliser leurs infrastructures, devenues trop coûteuses. Mais l'entreprise nordiste doit surtout son succès à sa stratégie de prix bas. Une stratégie qui a su conquérir nombre de TPE et de PME. OVH héberge ainsi plus de 1 million de sites client sur le même serveur grâce à ses prix cassés, en particulier sur les noms de domaines vendus à prix coûtant. Une activité qui représente environ le tiers de son chiffre d'affaires. Mais ce sont les serveurs dédiés, loués par les clients pour leurs propres besoins, qui représentent la plus grosse part du chiffre d'affaires.

Pour réduire les coûts, les serveurs d'OVH sont fabriqués… en interne. Le principe est simple : elle achète directement les pièces détachées chez les constructeurs qui sont ensuite assemblées pour devenir des serveurs. Résultat : une économie de 30% sur le prix d'achat. Et pour abaisser les coûts de fonctionnement de ses data centers, OVH a son système de refroidissement liquide maison. Ce qui limite les besoins en climatisation aux seuls serveurs haut de gamme. Toujours par souci d'économie, OVH n'hésite pas à installer ses data centers dans des bâtiments qu'elle n'a pas forcément achetés et bénéficie parfois d'une remise sur sa facture d'électricité. Comment ? En négociant directement avec les autorités locales en échange de créations d'emplois. Dans le cas contraire, OVH construit ses propres infrastructures en un temps record de 6 mois seulement.

La PME familiale ne manque pas non plus d'ambitions. Elle vise en effet la place de numéro un mondial de l'hébergement internet en 2015, de l'aveu même de son directeur général Octave Klaba, l'un des deux fils du fondateur. Déjà, OVH est parti à la conquête du marché américain en ouvrant un data center au Canada. A terme, cette installation aura une capacité de 360 000 serveurs. Ce qui en fera le plus vaste centre de données au monde. Se frotter aux géants américains comme Amazon ou Google ne lui fait donc pas peur. Car OVH entend aussi se développer dans le cloud. Mais là encore, comment résister face à Amazon Web Services, premier fournisseur mondial de cloud ? Pour réussir son pari, OVH a pris les devants. Pour élargir sa palette d'offres, elle a trouvé quelques partenaires de choix. Elle s'est ainsi associée avec Microsoft, qui ne disposait pas d'infrastructure de cloud en France.  OVH a également choisi l'américain VMWare pour offrir à ses clients une solution d'Iaas à la carte, baptisée Private Cloud. Le leader européen de l'hébergement a aussi uni ses forces à celles d'IBM pour proposer une offre « packagée » dans le développement d'applications mobiles à l'intention des PME. Une croissance qui pourrait bien se traduire, à terme, par l'ouverture du capital d'OVH.


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