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Entre la hausse du pouvoir d’achat des ménages, un taux de natalité parmi les plus élevés d’Europe et un regain d’intérêt pour les jouets traditionnels, le marché français des jeux et jouets va bien. La preuve ? Il devrait encore progresser en 2016 pour dépasser les 3,3 milliards d’euros selon les prévisions des experts de Xerfi. Il faut dire que nombre de fabricants sont positionnés sur des segments porteurs. Je veux parler de Vulli sur les jouets d’éveil ou encore de Meccano sur les jeux de construction. D’autres industriels ont choisi de revisiter les jouets classiques, à l’image des kits de figurines en plâtre de Mako Moulages. Bref, l’essor des tablettes et autres loisirs numériques n’a pas remisé au grenier les jouets traditionnels.
Au final, le chiffre d’affaires des fabricants français de jouets augmentera de 3% en 2016, d’après l’étude de Xerfi consacrée à cette industrie. Ce sera alors sa quatrième année consécutive de hausse, une performance inédite depuis le début des années 2000. Le dynamisme de la demande mondiale n’est bien sûr pas non plus étranger à l’embellie du marché. Car aujourd’hui, les exportations pèsent plus de 30% du chiffre d’affaires du secteur. Ce succès à l’export  s’explique par un positionnement haut de gamme associé à une image de qualité. Car en dépit de cette bonne santé retrouvée, les jeux et jouets made in France sont encore minoritaires dans les rayons. Jugez plutôt : seulement 7% des articles vendus dans l’Hexagone sont fabriqués en France. C’est dire que malgré certains défauts de fabrication et autres retards de livraison, le jouet made in China domine toujours l’industrie mondiale du jouet .

 

Pour promouvoir le savoir-faire hexagonal, des fabricants se sont donc regroupés au sein de l’Association des créateurs-fabricants de jouets français. L’ACFJF qui ambitionne de porter le made in France de 7% à 10% de parts de marché cette année. A cet effet, les 24 marques membres de l’association ont engagé  une vaste opération de communication avec quelque 900 magasins partenaires autour du slogan « le Père Noël est fier de fabriquer en France ». Des magasins d’enseignes spécialisées comme JouéClub, King Jouet ou encore La Grande Récré. D’après JouéClub, qui compte 300 magasins indépendants, les clients seraient prêts à débourser 10% de plus pour offrir un produit français. Mais les distributeurs spécialisés ne sont pas les seuls à jouer le jeu. Carrefour et Leclerc, qui s’approvisionnaient jusqu’ici en Chine, ont par exemple choisi Ecoiffier pour fabriquer leurs jouets sous marque de distributeur.

 

La société Jouets Ecoiffier est en effet l’un des derniers fabricants français à assurer l’ensemble de sa production dans l’Hexagone à Oyonnax. Une production de 10 millions de jouets par an ou 450 références, vendues de 1 à 30 euros, qui génère environ 30 millions d’euros de chiffre d’affaires. Et une collection renouvelée à hauteur de 30% chaque année . Spécialisée dans les jouets en plastique comme les dînettes, les seaux ou encore les briques de construction, Jouets Ecoiffier est en concurrence frontale avec les articles venus d’Asie. Pour rivaliser, la PME d’Oyonnax, qui emploie une cinquantaine d’employés, joue sur deux tableaux. D’abord, la réduction de coûts en s’appuyant sur une trentaine de sous-traitants locaux de la Plastics Valley dans le Jura mais aussi sur des stylistes indépendants. Jouets Ecoiffier mise également sur la qualité à la française. C’est ainsi que l’entreprise familiale n’oublie pas d’investir pour garder un outil industriel de qualité. Je pense en particulier à son nouvel entrepôt ultramoderne ou à sa récente presse à injection électrique qui lui a permis de gagner 25% en productivité. Réactivité, flexibilité, créativité sont des arguments qui séduisent les distributeurs, qui répugnent à porter les stocks, dans un contexte de hausse des coûts de main d’œuvre en Chine.

 

Pascale Mollo, Jouets : le père noël fabrique encore français, une vidéo Xerfi Canal TV


Publié le mercredi 16 décembre 2015 . 3 min. 55

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