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Robotique : des niches de marché pour les entreprises françaises

Publié le mercredi 3 juin 2015 . 3 min. 40

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Precepta Stratégiques présente l'analyse de Pascale Mollo, chargée de mission Xerfi

 

La France et la robotique industrielle ne font pas bon ménage, la France dont les sites de production sont parmi les moins robotisés des pays avancés. Le pays comptait ainsi 31 600 robots en 2014 contre 175 200 en Allemagne ou 58 400 en Italie. Autre signe que la France a raté le virage de la robotique industrielle : tous les grands fabricants sont étrangers. Pourtant, le vent pourrait tourner. Pour relancer les achats de robots industriels, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures de soutien. Des mesures pour faire profiter les industriels des bénéfices de la robotisation et pour favoriser le développement des fabricants français. Bpifrance a ainsi accordé aux PME une enveloppe de 300 millions d’euros de prêts bonifiés en 2014 pour acheter des robots industriels.

 

Dans ces conditions, le nombre de robots installés et produits en France devrait nettement augmenter à l’horizon 2020, selon une récente étude de Xerfi. Toutefois, le chiffre d’affaires des opérateurs de robotique industrielle devrait lui croître de seulement 1,5% par an en moyenne entre 2014 et 2020. Une croissance modérée à mettre sur le compte de la baisse persistante du prix moyen des robots et sur le recul de leurs dépenses d’installation et d’utilisation. Plus légers, les robots industriels de nouvelle génération sont en effet  plus faciles à installer et à utiliser. Plus attractifs que les robots traditionnels donc, les « cobots » (collaborative robots) se positionnent aussi sur des tâches encore peu robotisées comme l’assemblage ou la manutention. Alors, c’est vrai, la robotique collaborative offre des opportunités de développement. Toutefois, certaines start-up peineront à franchir le cap de l’industrialisation à cause de la très forte concurrence étrangère et des barrières à l’entrée. Autrement dit, le marché restera dominé par les géants internationaux. Et les fabricants français resteront à moyen terme des acteurs de petite et moyenne taille, positionnés principalement sur des marchés de niche.

 

C’est le cas notamment de la PME Siléane, installée à Saint-Etienne. Depuis 2003, celle-ci conçoit et fabrique des robots pour les industries de l’agroalimentaire,  du traitement de surface et  de la verrerie entre autres.  La création de machines adaptives pour automatiser le geste et manipuler les objets,  tout en tenant compte des aléas liés à la nature des produits, c’est la grande particularité des équipements de Siléane . Tous les produits à manipuler ne sont pas strictement identiques. Ils sont à « géométrie variable » selon la terminologie de l’entreprise stéphanoise. Dans l’alimentaire, par exemple, ses robots savent positionner au millimètre près des lamelles de pomme pour confectionner des tartes.

 

Après 3 ans de recherche et développement, la PME vient de lancer sa nouvelle génération de robots adaptatifs, Kamido. Résultat de l’association d’un robot, d’un capteur de vision et d’un logiciel d’intelligence artificielle,  celui-ci est capable de préparer des commandes à partir de pièces en vrac ou de formes différentes en produisant des gestes de manière autonome. Une petite révolution dans la robotique industrielle qui marque la diversification de Siléane dans la logistique. Encore largement manuel, le picking de détail dans les entrepôts est difficile à automatiser. Grâce à Kamido, l’entreprise vise plus de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une centaine de salariés à l’horizon 2020,  contre 6 millions d’euros avec 45 salariés en 2014. A l’image de Siléane, les opé »

 

Pascale Mollo, Robotique : des niches de marché pour les entreprises françaises, une vidéo Precepta Stratégiques


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