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La crise sanitaire et la vague verte des dernières élections municipales obligent les acteurs de la smart city à se réinventer. Le « tout technologique » des grands projets clés en main laisse place désormais à une offre axée sur l’efficacité énergétique et la mobilité durable. Une opportunité pour les start-up et les équipementiers plus à même d’accompagner les collectivités afin de concevoir des solutions ponctuelles et adaptées à leurs besoins. Toutefois, si le nombre de projets mis en place dans les 40 plus grandes agglomérations françaises a fortement progressé ces dernières années, leur nombre a selon l’étude Xerfi Innov baissé en 2019, à 36 contre 41 l’année précédente. Et la tendance s’est prolongée sur les neuf premiers mois de l’année 2020 en raison du cycle électoral… L’avenir de la smart city semble également se dessiner du côté des villes de taille intermédiaire, qui cherchent à s’équiper en solutions connectées afin de réaliser des économies à long terme sur les coûts d’exploitation des équipements urbains.

Projets focalisés sur la mobilité durable et l’efficacité énergétique, donc moins globaux et moins technologiques, le tout dans des villes de taille intermédiaire… ces mutations du marché de la smart city en France pourraient favoriser les trois profils d’intervenants qui dominent déjà le marché : les énergéticiens, les leaders de services environnementaux et les acteurs intégrés du BTP. Il s’agit en particulier d’EDF, Suez, Veolia et Bouygues. Toutefois, la complexité technologique des chantiers, l’effort élevé d’investissements notamment en matière de R&D et la grande variété des ressources et compétences nécessaires incitent les leaders à coopérer, par exemple au sein de consortiums comme à Dijon ou Angers : avec des ESN, des opérateurs télécoms ou encore des start-up technologiques comme Ubiant, Forcity ou Neocity. Des sorties du marché ne sont en outre pas à exclure : c’est le cas éventuellement de Engie qui a décidé d’accélérer son retrait des services énergétiques. Quant à la fusion entre Veolia et Suez, elle entraîne des errements qui pourraient mettre à mal leur leadership dans la smart city.

Au-delà des alliances technologiques, quels sont les leviers de croissance activés par les entreprises pour tirer parti de l’engouement pour les villes intelligentes en France ? Elles cherchent d’abord à standardiser pour notamment accélérer le déploiement des solutions (quelle que soit la taille ou la localisation de la collectivité) et pour réduire les coûts. Les offreurs tentent également d’améliorer la qualité et la performance des outils proposés au sein des solutions, comme l’IoT, la blockchain, le edge computing à l’heure où le déploiement contesté de la 5G prévu en 2021 en France devrait favoriser la connectivité des équipements communicants... Les acteurs enrichissent également leurs prestations pour couvrir les différents segments de la ville intelligente, réaliser des économies d’échelle (en multipliant les usages à partir d’un même réseau IoT par exemple) et s’imposer progressivement en interlocuteur unique. Reste la question du financement. Outre les solutions traditionnelles de financement par emprunt ou par leasing, les acteurs privés de la ville intelligente proposent des formes contractuelles adaptées (comme le CPE ou le CREM) Les collectivités pourront à ce titre compter sur les subsides publics dans le cadre du plan de relance et sur le programme Action cœur de ville.


Publié le jeudi 7 janvier 2021 . 3 min. 41

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