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Les nouvelles perspectives du marché de la télésurveillance médicale

Publié le jeudi 17 décembre 2020 . 3 min. 37

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Depuis la pandémie, l’essor de la télésurveillance médicale n’a pas été aussi vertigineux que celui de la téléconsultation. La raison ? Un cadre de remboursement qui freine le déploiement d’outils destinés à la prise en charge à distance des malades chroniques. A priori, il faudra encore patienter jusqu’en 2022 pour obtenir un remboursement de droit commun de la télésurveillance médicale par l’Assurance maladie. Il s’agit pourtant d’un marché à fort potentiel et hautement stratégique selon l’étude Xerfi Innov. En effet, les patients atteints de pathologies chroniques représentent 35% de la population d’assurés sociaux et plus de 100 milliards d’euros de dépenses chaque année. C’est plus de 60% du total des dépenses de l’Assurance maladie. Un poids qui va augmenter avec le vieillissement de la population. Cinq champs thérapeutiques sont en ligne de mire : diabète, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, insuffisance rénale et oncologie. Bref, c’est bel et bien un marché dont la croissance est aujourd’hui entravée par un financement expérimental, même si la crise sanitaire a bien donné lieu à quelques aménagements de la part des pouvoirs publics sous forme d’agréments attribués à des opérateurs.

 
Dans ces conditions, la recomposition du jeu concurrentiel va étroitement dépendre du cadre définitif de prise en charge des solutions. Structures de soins, industriels de santé, prestataires de soins à domicile, plateformes de téléconsultation ou encore éditeurs de solutions e-santé sont pour l’heure dans l’expectative. L’Assurance-maladie semble en tout cas déterminée à ne pas laisser le champ libre aux industriels. Ce qui veut dire qu’une bonne partie des marchés traditionnels des industriels de santé sera convertie autour de financements conditionnés par le succès des solutions de télésurveillance associées. Ce sera notamment le cas pour les pathologies les plus coûteuses comme le diabète. Ce qui pourrait faire le jeu des plateformes « universelles » portées par des start-up spécialisées et des éditeurs de logiciels au détriment des solutions « liées » associées à des dispositifs médicaux spécifiques portées par les industriels. La structuration de la filière prend de fait deux directions opposées. D’un côté, une logique d’ultra-spécialisation des outils pour obtenir leur validation clinique ; de l’autre, une logique d’agrégation des solutions et de plateformes de coordination des soins. Au-delà, la logique concurrentielle pousse à des mouvements de convergence entre tous les domaines d’activités de la e-santé.


Quels sont alors les acteurs les mieux placés pour structurer l’activité de la filière dans ce jeu encore ouvert ? Les industriels de santé semblent a priori les mieux placés pour industrialiser l’essentiel des activités de télésurveillance médicale. Ils ne manquent pas d’atouts entre leurs moyens financiers, la maîtrise du market access à une échelle globalisée ou encore leur puissance de feu marketing et commercial. Pourtant, le basculement d’une logique produit vers une approche élargie d’accompagnement et de coordination des parcours de soins ne va pas forcément de soi pour eux. Dans les faits, on se dirige vers une structuration de l’activité en filière autour de schémas exploitant les compétences complémentaires des grands groupes et des start-up. Les partenariats se multiplient d’ailleurs en ce sens.


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