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Rien ne semble pouvoir arrêter la démocratisation de la médecine et de la chirurgie esthétiques. Pas même la récession qui s’annonce et qui va éroder le pouvoir d’achat des ménages français. Car les ressorts de la demande, puissants, reposent sur des éléments psychologiques et sociodémographiques selon l’étude Xerfi-Precepta. La nouvelle génération de patients issus des Millennials, notamment, exprime de nouveaux souhaits en matière esthétique. D’autres moteurs jouent comme les innovations des fabricants d’équipements et de produits injectables qui rendent ces interventions de plus en plus attractives aux yeux des consommateurs. Les efforts constants de réassurance des praticiens quant à la sécurité et la fiabilité de leurs interventions portent également leurs fruits. Les réseaux sociaux sont d’ailleurs mobilisés à cette fin grâce au recours à des influenceurs.

Ce marché attractif suscite néanmoins de plus en plus de convoitises. Les médecins généralistes s’y intéressent, car ces actes représentent un complément de revenus non négligeable, à l’heure où l’Assurance-maladie bride la croissance de leurs revenus. Les instituts de beauté, quant à eux, continuent d’élargir leurs compétences et empiètent aujourd’hui sur les deux principales promesses de la médecine esthétique, la minceur et la lutte contre les signes de l’âge. Les praticiens tardent aussi à se structurer face à la percée et à l’amélioration des soins à l’étranger, même si elle risque d’être temporairement suspendue à la suite de la crise sanitaire. Après les établissements situés au Maghreb, c’est au tour des cliniques turques de cibler la clientèle européenne. Un système qui est alimenté par des agences de voyages comme Medical Holiday Services et Esthetic Planet.

Tandis que la course aux patients se poursuivra à l’avenir, une deuxième bataille se profile, surtout avec la grave récession économique qui s’annonce. Il s’agit de fidéliser les patients. Un objectif crucial sur le segment de la médecine esthétique, car les actes proposés sont non invasifs, plus abordables et souvent récurrents. L’autre enjeu consiste à adopter une approche multidimensionnelle de la beauté pour gagner en crédibilité et se différencier des concurrents. Face à des consommateurs soucieux de la qualité des résultats obtenus et toujours en quête du meilleur rapport qualité/prix, une démarche globale s’impose aux praticiens en combinant plusieurs actes médicaux et un travail d’accompagnement par un diététicien, un coach sportif ou un psychologue. Un positionnement déjà adopté par quelques établissements parisiens comme la Clinique des Champs Élysées ou la Clinique Nescens Paris Spontini. Il y a cependant un risque : celui d’être rejoint sur ce créneau par les mastodontes du bien-être, comme ceux du thermalisme, qui disposent de solides atouts…


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