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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Il n’y a pas que le pétrole qui baisse. Dans son sillage toute une série de matières premières ont emboité le pas. Le gaz naturel d’abord. En Europe, le prix du gaz est accroché à l’évolution du cours du brut sur lequel les contrats sont indexés. Le « baril » précède donc de quelques mois « le gaz ». La chute brutale des cours du brut, conséquence des choix radicaux des Etats-Unis dans l’exploitation des gaz et pétrole de schiste, se retrouve donc mécaniquement dans le prix du gaz vendu en Europe. Et toute la baisse n’est pas encore passée. Paradoxalement, le charbon fait partie de la même l’histoire. Comment cela ? Tout simplement, la flambée de la production du gaz de schiste, a entraîné l’effondrement de son prix depuis plusieurs années déjà outre-Atlantique, une évolution singulière comparée à celle enregistrée en Europe où la baisse est plus récente. Le charbon est d’abord devenu totalement non compétitif dans les centrales électriques américaines, son principal débouché. Ceci a, bien évidemment, incité les producteurs de charbon à aller chercher de nouveaux débouchés ailleurs sur les marchés internationaux diffusant sa baisse sur l’ensemble du marché mondial. Son prix s’est effondré : il a perdu près de 65% de sa valeur par rapport au pic de 2008. Et lorsque les prix de l’énergie baissent, ceux des métaux aussi : comme le montre l’évolution de l’indice GSCI couvrant les métaux industriels et la chute s’accélère même en fin de période. Là aussi le mouvement de repli est impressionnant : -37% depuis le début 2011. Et parmi les grand métaux, le cuivre est particulièrement malmené :  en l’espace d’à peine plus de deux ans les cours sont passés de plus de 8 000 dollars la tonne à 5 600 environ, un décrochage de 31% qui s’est brutalement accéléré en début d’année.  C’est inquiétant car on retrouve du cuivre dans le bâtiment, les transports, la machine-outil, l'électronique, une variété qui lui permet de s'affranchir en temps normal des à-coups de tel ou tel marchés. Son décrochage est donc bien le signe que le malaise est général et profond. Et tous les regards se portent sur le réel état de santé des émergents en général et plus particulièrement de la Chine. La situation n’est pas beaucoup plus brillante du côté des métaux précieux. Malgré, un léger mouvement haussier courant janvier, la tendance générale est à la baisse et devrait le rester compte tenu du lien entre le dollar et le métal jaune qui joue traditionnellement le rôle d’assurance contre le risque de change pour les investisseurs détenant des actifs en dollars. Ce qui explique le chemin inverse pris par le cours du billet vert et celui de l’or. Un lien qui existe aussi avec les grands marchés agricoles : un dollar fort c’est un pouvoir d’achat en baisse pour de nombreux pays qui doivent s’approvisionner sur les marchés mondiaux. Ajouter à cela des conditions climatiques favorable et le cocktail d’une descente des prix agricoles est prêt : l’indice GSCI couvrant les grandes cultures céréalières a perdu 48% par rapport à son dernier point haut et campe à un niveau plancher. Tout baisse rien ne monte, 2015 s’annonce comme une année très singulière et rien ne laisse supposer un changement de tendance avant le second semestre.

 

 

Alexandre Mirlicourtois, La chute généralisée des cours de l'énergie et des matières premières, une vidéo Xerfi Canal TV      


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