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Les plateformes à l'assaut de notre alimentation

Publié le lundi 20 juillet 2020 . 3 min. 19

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Les plateformes s’attaquent à notre alimentation. Lors du confinement, elles ont mis les bouchées doubles pour mettre en relation des petits producteurs ou commerçants et des consommateurs confinés qui se sont rués sur le e-commerce. Même les grossistes de Rungis se sont mis à la livraison en ligne aux particuliers en créant leur propre plateforme, non sans quelques grincements de dents chez les primeurs qui sont leurs clients.


L’horizon des petits producteurs s’élargit


Avec les plateformes de circuits courts. Elles leur promettent soit de vendre mieux (en se passant de la grande distribution), soit de vendre davantage. La Ruche qui dit Oui ! s’est imposée comme une plateforme d’intermédiation leader, avec une approche locale où la consommation d’un produit alimentaire se fait à proximité des lieux de production. Amazon s’est également positionné sur le créneau en lançant une marketplace de petits producteurs sur son site. Citons aussi les plateformes de référencement de drives fermiers… Impossible ici d’être exhaustif tant les modèles et positionnements sont variés.


Le commerce indépendant accélère


Avant la crise, la plateformisation du petit commerce émergeait à peine. Les services d’achat en ligne et de livraison se limitaient à quelques grandes agglomérations desservis par des start-up spécialisées ou non dans l’alimentaire comme Glovo ou Epicery. Mais la crise est passée par là. À Angers, les commerces du centre-ville ont lancé courant avril leur propre marketeplace avec livraison en 72 heures. Le groupe La Poste, lui, a mis à disposition de 1200 commerçants répartis sur 160 communes sa plateforme Ma ville mon shopping. Quant à Uber Eats et Deliveroo, ils sont en embuscade.


La grande distribution ose les alliances


Monoprix et Naturalia ont ouvert une boutique sur Amazon Prime Now pour une livraison express à Paris. Rakuten se rêve en partenaire des enseignes en les associant à sa marketplace et en déployant des dispositifs click & collect en magasins. D’autres partenariats techniques ou commerciaux existent : Carrefour s’est associé à Google Shopping puis au cours du confinement à Uber Eats. Désormais, se passer de l’énorme exposition médiatique de ces géants et de leur savoir-faire technologique, parfois logistique, et surtout en matière de data client, devient presque impossible.


La plateformisation, une aventure hasardeuse


Certes, l’offre pléthorique des plateformes en matière de contenu, de circuit et de format de vente fait le bonheur des consommateurs. Elle donne une visibilité et une audience aux producteurs et commerçants et leur apporte une source de revenus à fort potentiel : 5% seulement du marché alimentaire provient du e-commerce en France, contre 40% pour les biens culturels. Et certains disent que la crise accélérera cette plateformisation de notre alimentation… C’est oublier que les Français sont réputés très conservateurs en la matière. Les plateformes ne sont-elles pas aussi un mode de consommation dédié surtout aux habitants privilégiés des grandes métropoles ? Que dire aussi des nuisances en ville autour de la livraison du dernier kilomètre, de l’empreinte environnementale des plateformes et, parfois, de leur exemplarité sur le plan fiscal ? Et puis des situations de dépendance économique vont naitre pour les petits producteurs et commerçants plateformisés. Les hôteliers qui travaillent avec les grandes plateformes de réservation en savent quelque chose…


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