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Faire de ses échecs le brouillon du succès !

Publié le lundi 31 janvier 2022 . 3 min. 40

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Peut-être avez-vous déjà entendu la célèbre phrase de Winston Churchill : « Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. ». Parmi les entreprises dont le succès est incontestable, et qui forcent l’admiration des plus exigeants, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) figurent en bonne place : leur valorisation est au firmament, leurs profits sont plantureux, et vous utilisez très certainement leurs offres au quotidien. Pourtant, à côté de leur réussite éclatante, ces champions du monde ont aussi connu des échecs retentissants, ce qui donne une couleur toute différente à leur trajectoire.
Google s’est ainsi montré incapable de s’imposer dans les réseaux sociaux, avec notamment l’échec de Google+ (censé concurrencer Facebook) ou celui de Jaiku (supposé affronter Twitter). On peut aussi citer le fiasco de la plateforme collaborative Google Wave et de l’agrégateur de contenus Google Reader, sans parler du ratage des Google Glass, dans lesquelles de grands espoirs avaient pourtant été placés.


De même, Apple a collectionné les échecs au cours de sa longue histoire. Vous souvenez-vous des ordinateurs Lisa et G4 Cube, de l’assistant numérique personnel Newton, de la console de jeux Pippin, ou encore du réseau social iTunes Ping, sans parler de l’iPhone 6, qui avait tendance à se plier dans la poche de ses utilisateurs ?


Facebook, de son côté, a totalement raté son entrée en Bourse en mai 2012 : introduite au prix excessif de 38 dollars, son action ne valait plus que 18 dollars trois mois plus tard. La presse avait alors accusé Mark Zuckerberg d’avoir poussé les banquiers d’affaires, par orgueil, à atteindre une valorisation symbolique de 100 milliards de dollars. De fait, Facebook détient deux records mondiaux : c’est la seule entreprise à avoir été valorisée 100 milliards de dollars en Bourse seulement 8 ans après sa création, mais c’est aussi la seule à avoir perdu 50 milliards de valorisation seulement 3 mois après son introduction.
Amazon n’est pas en reste en matière d’échecs, avec notamment le jeu multijoueurs gratuit Crucible, la plateforme Spark (qui devait concurrencer Instagram), le service Amazon Restaurants (un ancêtre de Deliveroo et Uber Eats), ses magasins pop-up stores présents dans les centres commerciaux, son site de vente en ligne de produits de mode endless.com, ou encore ses téléphones Fire Phone.


Enfin, Microsoft se distingue par le gigantesque fiasco de sa gamme de téléphones Lumia, pour lequel l’entreprise a racheté en 2013 les activités du Finlandais Nokia pour 5,4 milliards de dollars, avant de les revendre pour seulement 350 millions trois ans plus tard. Microsoft s’est également distingué par l’échec de son baladeur numérique Zune, qui n’a jamais réussi à inquiéter l’iPod d’Apple, et par celui de son système d’exploitation Windows Vista.


Au total, vous devez vous garder de croire que ceux qui ont du succès possèdent une sorte de talent inné et infaillible. Leurs réussites émergent bien souvent d’une série d’erreurs, ce qui paradoxalement les pousse ne pas s’endormir sur leurs lauriers. Bill Gates a d’ailleurs justement déclaré : « Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles. »


Veillez par conséquent à ne pas condamner les erreurs, et inspirez vous de la remarquable initiative de Engie, qui lors de sa semaine annuelle de l’innovation décerne un prix de la meilleure idée ratée, de manière à encourager l’audace et à dédramatiser l’échec. Souvenez-vous que l’échec, c’est le brouillon du succès.


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