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Le manager n’est pas un meneur d’hommes !

Publié le mercredi 25 janvier 2023 . 2 min. 32

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Outre les critiques habituelles sur le management - savoir stérilement fécond qui fait fi du social, culture de la procédure en lieu et place de la confiance etc., on peut dire qu’il est aussi simplement victime de son nom, du caractère vague et performatif de son intitulé car il faut bien s’accrocher à quelque chose.


Le manager comme « meneur d’hommes », légitimé par le grade, devient, volens nolens, une béquille mentale et concrète face à un réel qui résiste.


Nous savons depuis toujours que les mots créent des réalités, difficile donc au manager d’échapper à son destin « littéral » : celui de meneur d’hommes.


Cependant, lorsque mener des hommes est une finalité, il ne peut se faire que par le truchement de la force car la fin justifie toujours les moyens : on ne mène pas des hommes mais un troupeau. Le troupeau n’a pas d’autre destin que celui d’être mené vers le pâturage ou vers l’abattoir. Ironie de l’étymologie : mener vient du latin minari « menacer » qui veut dire « pousser, mener les bêtes en les menaçant ». Cela ne s’invente pas !


Le manager n’est donc pas un meneur d’hommes mais ce qu’on peut appeler « un travailleur du divers » dans le sens étymologique du mot divers, c’est à dire qu’il travaille à partir d’un réel « allant dans des directions opposées et diverses ».
Autrement dit, il travaille pour ne pas perdre le « sens du tout ». Le sens du tout ou des ensembles s’exprime par :


• Le truchement de l’harmonie entre la qualité, la quantité, le respect des délais ; l’action au présent tout en préservant les capacités futures ;
• La prise en compte autant que possible des besoins personnels souvent contradictoires des membres de son équipe (personnes âgées, jeunes, femmes, hommes, personnes en situation de handicap…);
• L’ajustement nécessaire entre le réel du travail de la direction et le réel du travail de ses équipes, l’arbitrage nécessaire entre les gains hic et nunc et le prix à payer dans le temps et dans l’espace etc…


La tâche fondamentale du manager n’est donc pas de mener des hommes. Conscient que le réel s’oppose à tout héroïsme individuel, son sacerdoce consiste à mettre en œuvre les conditions de la coopération afin d’obtenir le plus en sacrifiant le moins. Autrement dit, le manager fait un travail qui n’est pas réductible à la seule raison et au visible.


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