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Passer du potentiel aux attitudes gagnantes

Publié le mardi 14 mai 2019 . 4 min. 10

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Il est très connu que lorsqu’on présentait un candidat officier à fort potentiel à l’empereur Napoléon, il posait la question : « Fort bien, mais a-t-il de la chance?». Oserait-on poser cette question maintenant lors d’un recrutement dans une entreprise ? Oserait-on faire penser que le potentiel d’un candidat repose en partie sur cette question de la chance ?


Je ne pense pas, car ça ne serait pas rationnel et nous sortirait de la vision de l’être humain en pleine maitrise de sa vie. Pensez donc, compter sur sa bonne étoile pour avoir de bons résultats au travail, et surtout pour évoluer dans sa vie professionnelle !


Pourtant, nous connaissons tous des personnes qui sont hyper compétentes mais qui n’ont pas eu la carrière qu’elles auraient pu avoir, alors que d’autres, moins expertes ont progressé parce qu’elles étaient là au bon moment… Comment cela ?


Trois variables à contrôler


Le potentiel d’après les experts est une interaction entre trois variables :


- La compétence ou l’expertise certes,
- La motivation bien sûr,
- Mais aussi l’opportunité, c’est-à-dire être « là au bon moment ».


Sans ces trois pieds, le tabouret du potentiel est branlant, ou chute. La question qui se pose est : comment puis-je contrôler ces trois variables clés ?


- L’expertise se travaille, c’est acquis, et mon entreprise peut m’aider à progresser dans ce registre.
- La motivation dépend de moi, comme individu, même si l’environnement va jouer sa part, en créant des stimulations extrinsèques (les objectifs, les primes …), et intrinsèques (la reconnaissance, l’accompagnement …)
- Mais les opportunités ? comme le reste, elles se co-construisent… dans le sens où je dois être là au bon moment ! Mais le moment ne se décrète pas et peut se présenter sans tenir le moins du monde, compte de moi comme paramètre.


De l’opportunisme aux attitudes gagnantes


À trop vouloir créer l’opportunité ou la maîtriser, on risque de sombrer dans l’opportunisme : « Tu penses à moi s’il y a un poste ? » ; «  On ne s’est pas vu depuis des années mais je t’appelle parce que j’ai appris que tu pouvais me soutenir … » ; « Comme ça tombe bien, j’avais justement prévu de déménager à Londres où s’ouvre la nouvelle filiale … » … Les exemples pullulent, et on sait que la marge est étroite avant de devenir un personnage peu apprécié qui cherche à se placer à tout prix : un opportuniste.


En revanche, il est n’est pas impossible de donner un petit coup de pouce au destin. On peut recenser trois attitudes gagnantes :


- La première est de « savoir donner », DONNER, sans attendre de recevoir. Donner du temps, de l’énergie, c’est une façon d’apprendre, de montrer de quoi on est capables, et SURTOUT un bon moyen de démontrer sa capacité d’engagement dans des projets. Un engagement d’autant plus valorisant qu’il n’est pas obligatoire ou rémunéré. On peut s’engager en interne : un projet où on n’était pas attendu, ou à l’extérieur : un projet associatif par exemple.
- L’autre attitude est de savoir « créer de la distance » entre son projet professionnel et ce que peut apporter l’organisation. Ce qu’on appelle en physique du « jeu ». Savoir se mettre un peu en retrait, s’enrichir d’une formation inattendue, se faire reconnaitre dans d’autres cercles … Autant d’actes qui feront de vous quelqu’un de désirable, provoquant ainsi ce « moment » attendu.
- Enfin, il faut rester « ouvert » à des scénarios imprévisibles : on ne vous proposera peut-être pas le poste que vous envisagiez, mais autre chose qui se révèlera passionnant. Garder son esprit ouvert, accueillir des propositions imprévues. C’est aussi cela « avoir une bonne étoile ».


Alors, dites le lors de votre prochain entretien de recrutement ou d’évaluation : « et en plus, j’ai de la chance ! ». Rappelez-vous, elle ne sourit qu’aux audacieux !

Référence : Appelbaum, E., Bailey, T., Berg, P. and Kalleberg, A. (2000). Manufacturing Advantage: Why high-performance work systems pay off. Ithaca, Ney York: Cornell University Press.


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