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Sachez être un grand optimiste ... mais réaliste !

Publié le jeudi 30 novembre 2023 . 5 min. 39

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Est-ce bien sérieux d’être optimiste dans ces temps incertains ?


En effet, quand on regarde les informations, qu’on se balade sur les réseaux sociaux, on se dit que rien n’encourage à être optimiste. Et pourtant ? Regardons un peu comment devenir un optimiste.

 
Tout d’abord, l’optimisme est-il une attitude ? Un comportement ? Un trait de personnalité ? Un art de vivre ? Les définitions renvoient à cet éventail de points de vue


Les dictionnaires nous disent qu’il s’agit d’une tournure d'esprit qui dispose à prendre les choses du bon côté, en négligeant leurs aspects fâcheux.


Et aussi, un sentiment de confiance dans l'issue d'une situation


Quoiqu’il en soit, l’univers de l’optimisme est peuplé de termes positifs. Les synonymes sont confiance, espérance, espoir. Les proxys : joie, humour, résilience, courage et même « pouvoir d’agir ».


L’optimisme est également très ancré dans la culture. Ainsi, les Français sont régulièrement des champions … du pessimisme.
Dans une étude BVA à l’international de 2019, à la question : « Pensez-vous que l’année 2019 sera meilleure que l’année 2018 ? » seulement 19 % des Français répondaient OUI, classant la France loin derrière l’Inde, le Vietnam, la Suisse… et même l’Afghanistan !


On peut expliquer cette attitude de plusieurs façons : peur de perdre le confort dans lequel on est installé, peur de se porter malheur, culture non fataliste et qui ne croit pas au destin. Mais tout de même !


Dans un tel contexte, l’optimisme a souvent mauvaise presse, car assimilé à de l’insouciance, de la niaiserie, de l’aveuglement.
« L'optimisme est une fausse espérance à l'usage des lâches et des imbéciles » disait l’écrivain Georges Bernanos.


Pourtant, on recherche l’optimisme et les personnes porteuses de promesses pour le devenir sont florès. Le moteur de recherche Google montrent bien cette appétence : 15 800 000 occurrences pour l’optimisme contre 2 720 000 pour le mot pessimisme.


Et nous avons grandement raison de rechercher à cultiver l’optimisme car ses bienfaits semblent très nombreux.


- Les personnes optimistes sont attractives
- Les optimistes donnent une ambiance positive
- Être optimiste donne envie d’agir
- Et les médecins démontrent que les optimistes sont en meilleure santé que les pessimistes.


Des études menées cette fois dans le cadre du travail (comme celles de Suzanne C. Segerstrom ou de Martin Seligman) montrent que les optimistes sont plus performants car ils sont plus persévérants, ils ne se noient pas dans les détails, et ont toujours le sentiment qu’ils vont y arriver, ce qui développe leur capacité d’agir.


Alors, comment cultiver l’optimisme ? Car sauf pour quelques bienheureux, il faut pratiquer régulièrement pour devenir optimiste, et le rester.


La première action est d’arrêter tout ce qui nous pollue.


Selon le psychiatre Christophe André, il y a trois comportements qui nous gâchent la vie et qu’il est obligatoire d’éradiquer :


1/ Vouloir changer les gens
2/ Vouloir que tout soit parfait
3/ Ruminer le passé


Ensuite, il faut une pratique régulière qui consiste à :


• Aller vers des gens optimistes
• Regarder les choses positives dans le négatif
• Aborder les gens, les évènements différemment
• Eliminer les pensées négatives automatiques (« ça ne changera pas »)


Être optimiste, c’est aussi apprendre à doser les responsabilités entre soi et « les autres » Ainsi les optimistes


- considèrent qu’un problème n’est qu’isolé et ne va pas se reproduire automatiquement
- ne généralisent pas (« tout le monde m’en veut »)
- regardent la réalité en face et pensent opportunité.


On vise donc un optimisme réaliste. Vous êtes sur un bateau et il n’y a pas de vent ?


- le pessimiste abandonne,
- l’optimiste béat espère bêtement l’arrivée du vent,
- l’optimiste réaliste ajuste les voiles pour être prêt quand le vent arrivera.


Il faut aussi savoir que l’optimisme est contagieux, faire des réunions positives, accorder sa confiance, encourager sont des façons de faire rayonner son optimisme.


En conclusion, on oublie la naïveté ou l’insouciance. Et on se lance dans un optimisme réaliste, en réfléchissant aussi à ce qui nous empêche profondément de l’être.  Il faut savoir déplacer l’éléphant quand on voit tout en gris !


Et puis, on peut voir le choix d’être optimiste comme un nouveau pari de Pascal :
“A la fin le pessimiste aura peut-être raison mais l'optimiste aura mieux vécu »


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