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La Covid 19 a été une épreuve pour chacun de nous. On a vu beaucoup d’enquêtes sur ce que chacun a ressenti, qu’il soit étudiant, télétravailleur, artiste, retraité, etc., et sur tous les problèmes « psychosociaux » liés à cette pandémie : isolement, précarité, etc..

Mais peu de travaux jusqu’à présent ont porté sur le vécu de cette crise par les chefs d'entreprise : c’est toute l’originalité des témoignages que nous avons collectés depuis un an sur cet épisode éprouvant auprès de 43 dirigeants (28 grandes entreprises, 15 ETI) dans un vaste éventail de secteurs.

Qu’est-ce qui apparaît dans cette enquête ?

Tout d’abord, des dirigeants qui ont été fortement remis en cause, et qui ont dès lors moins de certitudes

Avant que la crise n'éclate, les entreprises étaient préparées à affronter des risques « prévisibles », qui peuvent aller de la catastrophe industrielle à la crise politique majeure, la crise financière, l’attaque terroriste ou la cyberattaque. Mais elles n’étaient pas prêtes au scénario d’une pandémie qui affecte à la fois tous les collaborateurs dans le monde entier, toute la chaîne de valeur de l’organisation, en se doublant souvent d’une crise économique liée à une baisse de l’activité.

La Covid-19 ne constitue donc pas un « imprévu prévisible », mais un « imprévu imprévisible », pour lequel il n’y avait pas, ou presque, de feuille de route, et qui n’était dans « aucune cartographie ». D’où un sentiment qui émerge dans de nombreux cas d’une nécessaire humilité, car cette crise semble avoir balayé tout sentiment de toute puissance.

Un  sentiment de fierté face aux transformations mises en place

De nombreux dirigeants témoignent d'ailleurs de leur étonnement positif face à la capacité d’auto-organisation et d’innovation dont ont fait preuve leurs équipes, la résilience de leur organisation, l’adaptabilité des équipes, l’implication et la solidarité de tous. Sentiment dont tous semblent agréablement surpris -- mais il est vrai que l’histoire n’est pas finie, tant sur le plan de l’activité, souvent malmenée, que du fonctionnement des organisations, qui restent aujourd'hui sous tension.

La crise a été parfois l’occasion de repenser les structures d’encadrement intermédiaires : a-t-on encore besoin de tous les niveaux hiérarchiques que l’on avait avant ? Cela a installé, comme on pouvait le prévoir, un découplage entre le contenu, les lieux et les horaires de travail.

La vieille tradition qui associait le travail à des horaires fixes (sujets d’âpres négociations au cours du XXe siècle en France), et des lieux assignés, a volé en éclat, au point que de nombreuses entreprises envisagent de pérenniser certains des dispositifs mis en place pendant la crise.


Une vision plus nuancée de la mondialisation

La crise a enfin changé la perception des dirigeants sur les enjeux de la mondialisation. Pendant longtemps, elle a généralement été vue comme une source majeure d’opportunité et de croissance. Une vision beaucoup plus complexe et nuancée de la mondialisation apparaît donc dans ces témoignages. Un sentiment de responsabilité collective, voire de culpabilité rétrospective, se dégage des entretiens : non seulement on se préoccupe des collaborateurs et de leur bien-être, mais on cherche aussi à protéger toute la chaîne de valeur, des clients aux fournisseurs, tout en redoublant d'attention sur les impacts sociétaux et environnementaux de l'activité.


Ce projet, initié par la société Perles d’Histoire, s’est développé avec quatre partenaires : les Archives Nationales du Monde du Travail (ANMT), partenaire scientifique et destinataires des entretiens collectés, l’Observatoire B2V des Mémoires et KPMG, mécènes, et ESCP pour la partie académique.
Ces témoignages sont en libre accès auprès des Archives nationales du monde du travail (ANMT).


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