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Il existe une croyance très répandue (dans le sport mais également dans le monde de l’entreprise) selon laquelle plus on parvient à attirer de « talents », plus on aura de succès. Mais est-ce vraiment le cas ? Pour le savoir, une équipe de chercheurs s’est intéressée aux équipes nationales de football. Pour évaluer la qualité des joueurs d’une équipe, ils ont calculé le pourcentage de joueurs employés par les 30 meilleurs clubs mondiaux. Pour mesurer sa performance, ils ont utilisé le classement FIFA. Ils ont alors étudié la relation entre la qualité des joueurs et la performance de leur équipe.


Comme on pouvait un peu s’y attendre, les résultats montrent qu’il existe une relation positive entre la qualité des joueurs et la performance de leur équipe. Plus une équipe a des bons joueurs, plus elle est performante. Mais les chercheurs ont fait une autre constatation … beaucoup plus intéressante. La relation entre la qualité des joueurs et la performance de leur équipe est curvilinéaire : au-delà d’un certain seuil, le fait d’avoir trop de bons joueurs finit par nuire à la performance !


Comment expliquer ce phénomène ? La relation entre la somme des talents individuels et la performance d’une équipe dépend du degré d’interdépendance entre ses membres. Lorsque le degré d’interdépendance est faible, l’addition de talents individuels augmente mécaniquement la performance d’une équipe. Lorsque le degré d’interdépendance est fort, elle crée des difficultés de coordination entre des individus à l’ego surdimensionné. In fine, la performance de l’équipe en pâtit.


Lorsqu’on a reproché à Didier Deschamps les mauvaises performances de l’Equipe de France, il a répondu qu’il avait pourtant sélectionné les meilleurs joueurs. Comme il l’a dit : « Certains joueurs jouent dans la Ligue 1 mais d’autres sont dans des grands clubs de la Premier League. Plus j’en ai, mieux c’est. » Malheureusement, la croyance selon laquelle l’accumulation de talents individuels garantit le succès d’une équipe est fausse. La meilleure équipe n’est pas celle qui comporte le plus grand nombre de talents. C’est plutôt celle qui en a juste un peu moins. L’équilibre n’est pas facile à trouver mais c’est la clé du succès … dans le football comme dans les autres domaines.


Source : Swaab, R. I., Schaerer, M., Anicich, E. M., Ronay, R., & Galinsky, A. D. (2014). The too-much-talent effect: Team interdependence determines when more talent is too much or not enough. Psychological Science, 25(8), 1581-1591.


Publié le mardi 01 mars 2022 . 2 min. 16

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