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Communication d'un manager ou dirigeant : quelle durée optimale ?

Publié le mercredi 13 avril 2022 . 4 min. 17

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Les deux règles d’or de la communication et de l’information :

1. Nous perdons en clarté en gagnant en rigueur
2. Il existe pour chaque communication un temps, une durée, optimal


Rappelons qu’elles sont largement inspirées et renforcées par des méthodes scientifiques. A cet égard, ces propos s’inspirent des travaux et discussions avec Alain Maruani, Professeur Emérite de science à l’Ecole Nationale de Ponts et Chaussées. Abordons la deuxième question.


Y-a-t-il un temps optimum, une durée la plus efficace, de la communication de leadership ? Intuitivement, nous concevons que si la durée est trop faible, on manque de compréhension, mais si elle dépasse un seuil de disponibilité d’écoute, elle ennuie et noie l’auditeur.


Chaque communication de leadership doit donc évaluer sa durée optimale de transmission et de réception afin de cadrer le message. La règle concerne les communications externe et interne mais aussi en RH, en particulier lors des entretiens individuels, souvent trop longs, unilatéraux, plutôt confus et parfois blessants, particulièrement s’ils se contraignent par des attitudes artificielles et surtout lorsque l’on ne discerne plus l’information objective des jugements qui peuvent parfois toucher à l’intimité, même habillée des concepts de distanciation. Cette absence de clarté sur le temps nécessaire et la différence entre informer et communiquer génère des blessures narcissiques longues dont nul ne tire avantage et qui alimentent la machine à démotiver.


Me suis-je fait comprendre ou est-ce trop long ?


Qui ne s’est jamais senti bloqué, piégé, frustré dans une relation supposée de communication. Etiez-vous victime ou bourreau ? Qui n’a jamais rencontré cette personne arrogante et limitée qui, de par ses limites personnelles, ne comprend rien mais vous demande, parfois avec hauteur, d’être plus clair, plus concret, plus réaliste ou pire, lâchera « on ne va perdre notre temps avec ça ». Vous pensez peut-être alors que votre leadership est médiocre. La solution n’est pas le combat car l’autre l’emportera, comme toujours à court terme la bêtise affirmative, surtout si elle a un pouvoir hiérarchique sur vous.


Nous vous suggérons, en application des deux règles d’or, non pas de vous justifier encore et encore mais d’abréger ou poursuivre méthodiquement.


Abréger consiste à faire croire que l’on préfère l’harmonie au conflit : « d’accord, on y réfléchira peut-être plus tard mais mon idée aujourd’hui ne convient pas, restons-en là ». Ce retrait inattendu crée deux choses : une possible culpabilité de l’autre qui dans le fond connait ses limites et peut voir dans ce retrait une victoire à la Pyrrhus, un refus de se battre avec un risque que l’idée ne resurgisse plus forte et ailleurs, loin de sa portée. Battre en retrait dans ce cas, notamment publiquement, et avec élégance, est un signe d’efficacité relatif à la deuxième règle. Vous constatez que le temps imparti à cette question va devenir trop long, inutile et ne débouchera sur rien. Comme la bêtise est fréquemment affirmative et tenace, vous réservez votre action future et, implicitement, mettez votre adversaire en position de devoir garantir l’utilité collective de sa position, apparemment la seule à rester en course, même si sa formulation reste floue, singulièrement dans ce cas d’ailleurs.


Vous avez appliqué les deux règles d’or, la clarté et l’optimisation du temps. Vous avez les coudées franches pour basculer vers une stratégie plus personnelle de leadership, le paysage est en quelque sorte simplifié. Tenez bien votre image, quelle qu’elle soit, et même si elle n’est pas la plus politiquement correcte. Si vous êtes un sachant, restez-le même si l’ambiance est du genre bisounours sociétal.


Seul, avec vous-même, questionnez l’intérêt pour vous de ce leadership et décidez de l’activer ou de le restreindre.
Outre le retrait, une deuxième méthode se fonde sur les binômes flous. Nous en reparlerons.


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