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Hacker, défigurer, attaquer : sommes-nous condamnés au "défacement"

Publié le mardi 9 novembre 2021 . 4 min. 09

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Ce verbe – défacer – n’existe pas encore, il est un barbarisme .
Défacer un site web, de l’anglais defacing, est une défiguration volontaire de ce dernier par un attaquant, un hacker. Ce « défaçage » ou « défacement », peut prendre plusieurs formes :


- déroutage (« reroutage ») vers un autre site qui n’a rien à voir,
- modification des pages et en particulier de la page d’accueil,
- immobilisation du site…


Notre société est bien internationale et les réseaux nommés sociaux, sans doute par erreur de désignation prématurée , mais le terme est acquis, ne cessent de nous surprendre .


Nous voyons apparaître deux tendances complémentaires.


1. La première est celle de l’hyper information, le Cloud, le big data, qui permettent que nos mails les plus intimes sont lus et traités à des fins commerciales et sans encadrement éthique réel.
Quelques-uns de ces start-up champions sont d’ailleurs régulièrement célébrés dans les rubriques consacrées aux startups qui créent des milliardaires.
2. La seconde est le défacement, l’abolition de l’accès, la neutralisation des données et de la mémoire, la mise en incapacité du site.

Autant le premier mouvement capitalise, accumule, analyse, suggère jusqu’à l’ingérence dans la sphère privée, autant le second permet de neutraliser les positions inacceptables, les monopoles arrogants du net, qui ont encore de beaux jours devant eux.
De nouveau, le net permet à un individu, sans patron, sans cadre, n’ayant que sa technicité à la disposition de son crédo, de s’attaquer à un géant.


La cause est-elle la légitimité ?


Pour celles qui relèvent des Droits de l’Homme, la réponse sociétale est plutôt  affirmative, mais jusqu’à quel point de caricature et, pour le reste, nous sommes dans une certitude tempérée par le doute.


Economiquement, la croissance est portée par ce monde digital qui est aussi destructeur de valeur et d’emplois. Toujours économiquement, nous pouvons craindre que l’omniprésence d’entreprises de type GAFA ne soit au final une mauvaise chose tant pour l’économie que, et surtout, pour le risque d’appropriation privée, sous forme de dividendes bonus actions gratuites avantages en nature..., non réinjectés dans l’entreprise.


Une action efficace des pouvoirs publics serait à cet égard plus de favoriser des situations de « concurrence monopolistique » analysée il y a longtemps (1933) par M. Edward Chamberlin (USA) à Harvard et Mrs Joan Robinson (UK) à Cambridge, que de lutter uniquement juridiquement contre les monopoles qui se reconstituent toujours plus ou moins et souvent avec vigueur.

Le défacement, au départ donc fondé sur l’action du solitaire contre l’organisé, va devenir une technique militaro-économique d’affaiblissement de l’autre par la neutralisation à distance de son outil de travail. Les sommes dépensées pour s’en protéger sont considérables car en partie vaines. Elles seront dans un premier temps engagées faute d’une autre stratégie. Il sera alors le moment de créer des sites insaisissables, encore plus immatériels, et qui peut être seront nomades, autodétruits et reconstruits ailleurs à la première attaque, sans que le client en subisse le moindre préjudice ou s’en aperçoive même. Nous cesserons de penser que seule l’économie guide le monde. 


La révolte pour les idées humaniste est aussi source de croissance, cette dernière a besoin de paix et de règles sociales, et de partage vertueux économiquement, sans avoir besoin de recourir à une fiscalité quasi punitive. Notre économie sera alors non plus mondiale mais sans lieux fixes autres que les résidences personnelles, elle sera au sens étymologique utopique. La régulation de l’utopie sera l’enjeu du nouveau paradigme lié au défacement.


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