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Drôle d’équation…


Pas d’inflation apparente, on ne sait pas trop pour la Chine et la Russie mais depuis dix ans en Europe et aux USA elle est inférieure à 2% et souvent très inférieure même.


Bonne santé boursière, les bourses grimpent en tendance et les baisses sont souvent dues à des prises de bénéfices.
Des secteurs économiques en chute d’activité avec des licenciements actuels ou à venir.


Des liquidités monétaires et de l’épargne en abondance. Mais la politique des taux longs, allant au Japon jusqu’à fixer un taux long maximum légal, ce qui est un véritable oxymore de l’économie de marché libre, porte désormais un nom officiel et devient donc normalisé, c’est la politique de « yield curve control ».


La terrifiante dette des banques centrales sera mise en équivalence d’annulation en les laissant aller à leur terme mais en réinvestissant immédiatement à l’identique, ce qui évitera une nécessaire recapitalisation du bilan en cas d’annulation sèche, donc n’ayez crainte et comme le dit François Villon « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! »


La raison en est assez simple même si les mécanismes de régulation et d’optimisation ne le sont pas. Elle peut s’énoncer ainsi :


La finance a une logique marginaliste. Les anticipations rationnelles sont si fortes que c’est la prénotion d’un événement qui fait varier les valeurs et non sa réalisation. De plus ce qui importe n’est pas que le cours soit haut ou bas mais la bonne anticipation de sa hausse ou de sa baisse, de ses variations donc.


Alors que l’économie réelle est intéressée par les structures : j’ai ou pas un emploi, mon chiffre d’affaire récurrent est de …, ma dette est de…


Ce sont donc deux mondes assez disjoints qui cohabitent dans l’espace économique.


Nous avons tous perçu cela lors de la demande d’un prêt à notre banque, plus souvent intéressée par notre état de santé non couvert par sa filiale assurances que par un chômage potentiel qui est assuré.


Mais plus encore, les réductions de coûts, des salaires, les surcapacités d’offres, les taux d’intérêt quasi nuls, les prêts à des entreprises vulnérables sorties ou non entrées en Bourse contribuent à la confiance financière dans la finance.


Quel futur se présente ?


Aujourd’hui, les taux quasi négatifs n’ont pas engendré une surchauffe de crédits d’investissements dans le monde, ce qui est étonnant. Toutefois ces taux nuls sont évidemment une très mauvaise chose pour les déposants sans discrimination, et qui ne tirent aucun profit de leur épargne. La placeraient-ils dans l’immobilier qu’ils risqueraient une fiscalité très pénalisante, de plus en plus, et des risques de contrôle des loyers par exemple à Paris, à défaut d’une politique réellement sociale, sans compter l’horreur du squat indélogeable de fait. Mais l’épargnant n’est pas la seule victime, la profitabilité des banques est très basse, et même si l’opinion publique n’aime pas la banque, c’est un fait délicat. Enfin les taux bas amènent un durcissement des conditions de crédit puisque des emprunteurs qui ne devraient pas être éligibles dans leurs projets peu rentables peuvent s’appuyer sur des taux bas pour justifier des investissements économiquement ineptes.


Au final, et c’est un problème à explosion retardée, quid des sociétés quasiment fantômes, les  « Zombies » qui encombrent les start-ups, et qui ajoutent des surcapacités en utilisant la déflation du crédit qui ne sera jamais remboursé et fera l’objet de write off.


La question est donc de savoir ce que nous transmettrons aux jeunes, y compris à la génération Z. Pour cette raison, nous devons appuyer, et c’est parfaitement possible, le actions « keynésiennes de relance monétariste » que j’appelle de mes vœux et à contre-courant des doctrinaires keynésiens et monétaristes, car « Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les cœurs contre nous endurcis ».


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