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Violence et intimidation : les entreprises et la criminalité

Publié le mardi 18 octobre 2016 . 2 min. 30

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La théorie des parties prenantes, en Anglais les stakeholders, stipule que l’entreprise doit tenir compte de toutes les parties avec qui elle est en relation pour dessiner son développement et sa prospérité : au-delà des actionnaires, l’entreprise gagne à intégrer les besoins et revendications des employés, clients, collectivités locales, associations écologiques, médias, etc. Selon cette théorie qualifiée de « soft », une partie de la valeur créée par l’entreprise devrait être reversée à ces parties prenantes.


Or dans certaines zones du monde, l’entreprise fait face à d’autres acteurs qui souhaitent s’enrichir à son détriment : des acteurs criminels, qui utilisent violence, intimidation et corruption pour arriver à leurs fins. Ils utilisent diverses techniques. Tout d’abord, la prédation de ressources, par extorsion, vol de produits, vol de données, piraterie, kidnapping, espionnage. Le groupe criminel s’empare de ressources ayant une valeur monétaire ou demande directement un paiement à l’entreprise.


La seconde technique, apanage des mafias, est plus dangereuse : le groupe organisé, à travers des sociétés légales-mafieuses, cherche à s’emparer de la valeur économique créée sur des marchés légaux. Il devient alors concurrent d’entreprises légales et est susceptible d’utiliser moyens légaux et illégaux pour écraser ses rivaux. De telles pratiques ont par exemple été identifiées en Italie et au Japon, où les mafias locales contrôlent partiellement certains marchés comme la construction, le traitement des déchets ou l’hôtellerie – restauration.


L’entreprise aux prises avec de tels acteurs distribue donc une partie de ses richesses non par choix, mais par contrainte.


Revenons au point de départ. Nous avons évoqué la théorie des parties prenantes qui est vue comme une théorie humaine, « soft », où l’entreprise contribue à améliorer son environnement social et sociétal grâce à la négociation avec les acteurs qui l’entourent. Mais si cet environnement regroupe aussi pirates et mafias, l’entreprise ne pourra pas négocier comme à l’habitude. Car ces parties prenantes criminelles ne reçoivent pas : elles « prennent ». Il faudrait donc développer une théorie des parties vraiment prenantes, théorie qui introduirait la violence et l’intimidation dans les relations entre acteurs. Parce qu’une telle théorie éclairerait une réalité dont on parle peu.


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