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Prévisions mondiales 2012 : le basculement s'accélère

Publié le mardi 21 février 2012 . 4 min. 27

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexander Law, directeur de Xerfi Global

Le monde va rester coupé en deux. Nous avons connu la coupure entre économies avancées et pays émergents, entre les Etats-Unis et le reste du monde, entre l’Est et l’Ouest, entre le Nord et le Sud. Aujourd’hui, la coupure est entre le reste du monde et l’Europe. Une Europe qui est devenue le centre de dépression de l’économie mondiale et qui tire la croissance mondiale vers le bas. Si l’on regarde la  croissance des grandes zones en 2011, ce que l’on voit d’un côté, c’est la progression impressionnante dans les économies émergentes, Chine en tête. La Corée a su tirer son épingle du jeu alors que le Japon a payé un lourd tribut aux catastrophes naturelles. Ce que l’on voit surtout c’est la performance médiocre, mais similaire des Etats-Unis et de la zone euro.  En 2012, une nouvelle configuration de l’économie mondiale va se dessiner avec le Japon qui rebondit, et les Etats-Unis qui arrivent à tenir le coup et la croissance eurolandaise qui s’effondre à 0,2% seulement. C’est notamment cela qui explique le ralentissement plus général de l’économie mondiale, malgré l’allure plus que respectable de la croissance chinoise notamment. Pourquoi donc les Américains arrivent-ils à tenir le cap alors que l’Europe n’y arrive pas ? Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une vraie volonté politique aux Etats-Unis de soutenir l’économie à bouts de bras. Certes, les problèmes demeurent légion, notamment le chômage, mais les entreprises américaines n’ont eu cure de la perte du triple A dès l’été dernier et ont d’ores et déjà recommencé à garnir leurs stocks, confiantes qu’elles sont que la demande finira forcément par repartir. Non, on a beau retourner le problème dans tous les sens, la réalité est têtue, c’est bien l’Europe qui est l’homme malade de l’économie mondiale. Le seul constat que l’on peut faire à ce stade c’est qu’en termes de politique économique, l’Europe a fait des choix radicalement inverses à ceux des Etats-Unis, mais aussi du Japon. Prenons la question de la monétisation de la dette. Là où les banques centrales américaine et japonaise se sont montrées très actives, en accroissant massivement la taille de leurs bilans respectifs,  l’Institution de Francfort s’est retranchée dans un rigorisme très… allemand. Idem pour les taux : les Etats-Unis et le Japon pratiquent très officiellement la politique du taux directeur nul. Et s’ils avaient pu descendre encore plus, ils l’auraient sûrement fait !  L’assouplissement eurolandais, lui, s’est limité à 1%, mais pas plus bas. Enfin, là où Américains et Japonais font de leur possible pour favoriser la reprise, dans la zone euro aujourd’hui, la priorité est au nettoyage des comptes publics. Réduction des dépenses, coupe claire dans les budgets, les effectifs et les salaires, tous les moyens sont bons. Il ne faut donc pas s’étonner qu’à court terme du moins, la zone euro soit la région la moins dynamique du globe.  C’est que l’on voit sur le tableau récapitulatif de nos prévisions. Nous avons déjà évoqué les Etats-Unis qui parviennent à maintenir un rythme de croissance stable, mais on ne saurait passer sous silence le rebond japonais malgré le nouveau coup dur en fin d’année dernière avec les inondations en Thaïlande qui a de nouveau déstabilisé les chaînes logistiques dans l’électronique. Certes, avec une population vieillissante et déclinante et une déflation lancinante, l’heure n’est plus à des taux de croissance flamboyants. Mais au moins le déclin relatif est-il bien géré. Bien entendu, les locomotives de la croissance mondiale se situent dans les pays émergents. Mais la demande mondiale, notamment par la faute de l’Europe, sera moins vigoureuse cette année, de sorte que la progression du PIB dans l’Asie émergente sera moins forte que par le passé. Voilà aussi qui pourrait jeter un voile sur les économies latino-américaines, pour lesquelles les exportations de matières premières restent très importantes, malgré une demande intérieure dynamique. Quoiqu’il en soit, le centre de gravité de l’économie mondiale a désormais basculé vers les pays émergents.

 

Alexander Law, Prévisions mondiales 2012  : le basculement s'accélère, une vidéo Xerfi Canal


 


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