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Et si la chance était une compétence ?

Publié le jeudi 2 juin 2022 . 4 min. 05

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La capacité à faire preuve de leadership n’est rien sans l’opportunité de prouver de quoi l’on est capable. Et ce genre d’opportunité est rarement le fruit d’un pur hasard. Plutôt une combinaison difficilement programmable entre un ensemble de qualités intellectuelles et humaines, une volonté intérieure manifeste et bien sûr des rencontres plus ou moins fortuites, le tout dans un écrin de circonstances favorables.


Autrement dit, la chance ne fait pas tout, mais elle fait partie du succès. Ce point de vue est partagé par de nombreux dirigeants au premier chef desquels on trouve Napoléon qui, lorsqu’on lui vantait les mérites d’un officier pour une promotion, demandait sans détour si en plus de ses compétences militaires cette personne avait ou non de la chance.


Dans la même veine, Pierre Dégraupe, célèbre journaliste et dirigeant d’une chaine de télévision du service public, avait coutume de dire qu’à un certain niveau, le manque de chance peut être considéré comme une faute professionnelle. Plus récemment, on a souvent mentionné l’incroyable alignement des planètes qui contribua à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.


Mais la chance, ce n’est pas exactement ce bonheur qui arrive par hasard. D’abord, comme le dit très bien La Française des Jeux, 100% des gagnants ont tentés leur chance. Il a fallu prendre le risque de perdre pour espérer gagner. Au niveau professionnel aussi, il ne suffit pas d’être bien né pour réussir dans la vie. Combien de dirigeants d’entreprises ont été désespéré de voir qu’aucun de leurs enfants n’avait les capacités ou la volonté de prolonger l’aventure familiale ?


Si la chance seule ne suffit pas, quels autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte ? Et bien, l’optimisme par exemple. Ne dit-on pas que les optimistes ont plus de chance que les autres ? Ou encore l’opiniâtreté, l’audace ou tout simplement la niaque. Plus généralement, on pourrait dire qu’il faut savoir donner sa chance à la chance.  


On peut également tenter de conjurer, au moins partiellement, le fatalisme qui entoure l’idée de la chance en affirmant que la chance ce n’est pas exactement ce qui vous arrive mais ce que vous allez faire à partir de ce qui vous arrive. Autrement dit, nous ne serions pas aussi déterminés que certains le prétendent. La matière première du déterminisme que chacun de nous subit ne réussirait donc pas à conditionner l’intégralité de notre itinéraire professionnel.


La chance pourrait donc se provoquer et même se mériter à l’instar du joueur de Poker qui à l’audace de suivre et qui tire à la fin la carte qui lui donne une quinte flush. Dans cet exemple, on voit bien que si le hasard fait partie de la chance, celui-ci n’est qu’un élément parmi d’autres. Autrement dit, tout le monde ne serait pas apte à gagner un concours de circonstances.


A l’arrivée, il semblerait qu’une majorité d’individus font un usage inutilement parcimonieux de la chance tout simplement parce qu’ils font preuve d’un incorrigible fatalisme mais aussi parce qu’ils ne sont pas assez attentifs à ce qui se passe autour d’eux. Voilà sans doute pourquoi il est utile de distinguer l’expression « j’ai de la chance » avec « j’aide la chance » du verbe aider. 


Thomas Jefferson et de nombreux sportifs à l’instar de Tiger Woods sont connus pour avoir dit alors qu’on les traitait de chanceux à certaines occasions : « Vous savez quoi ? Plus je travaille et plus j’ai de la chance ! » Voilà sans doute pourquoi Madeleine Ferron dit un jour que « La chance, c'est l'outil rêvé des paresseux ! »


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