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L’art du flou pour piloter une entreprise

Publié le jeudi 4 avril 2024 . 2 min. 42

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Sans ordre, une entreprise est incapable de survivre, mais sans désordre une entreprise est incapable d’évoluer. Cette idée mise en avant par Bernard Nadoulek est à la fois intrigante et inspirante.


Elle est intrigante parce qu’elle va à contre-courant de la rationalisation extrême dans laquelle se sont engagées les entreprises depuis un peu plus d’un siècle. Une rationalisation initiée par la recherche de solutions destinées à accroitre la productivité industrielle avant de s’étendre à presque tous les systèmes de gestion et de contrôles.


Le phénomène continue d’ailleurs de s’intensifier sous la pression des inépuisables possibilités de formatage offertes par le numérique.


Cette idée qui fustige l’absence de désordre est également inspirante notamment parce qu’elle interroge sur les limites de l’expansion rationaliste. Faut-il absolument mettre en œuvre tout ce que les technologies et leurs « intelligences » sont capables d’offrir ?


Un des grands défis du XXIe siècle pourrait bien être de tempérer cette quête insatiable à la perfection organisationnelle, où tout serait pensé, mesuré, contrôlé et récompensé par autant de dispositifs experts qu’il serait possible d’intégrer. N’y-a-t’il pas quelques vertus à accepter et même à encourager une part significative de « flou » au sein des organisations ?


Un flou qui ne serait pas à proprement parler l’acceptation du désordre mais le recours plus systématique à des « systèmes politiques » dans lesquels les stratégies d’acteurs et leurs idées seraient amenées à se confronter à la faveur de la complexité des situations rencontrées. Les vices et les vertus d’un système politique sont bien sûr à considérer.


D’un côté, la mise en concurrence des idées prend du temps, génère du conflit et nécessite des arbitrages éclairés. De l’autre, les chances de trouver des solutions ad hoc et innovantes augmentent très sérieusement et avec elles l’agilité et la réactivité de l’organisation.


De surcroit, en impliquant les acteurs dans les décisions qui les concernent, elle favorise le plein engagement de ces derniers.
Le flou n’est donc pas incompatible avec l’ordre mais il contribue à le remettre à sa place. Car, comme l’a si bien formulé Jean-René Fourtou, l’ancien PDG de Vivendi Universal : « Organiser, ce n'est pas mettre de l'ordre.


C'est donner de la vie ». Et la vie c’est des confrontations, des négociations, des médiations et des coopérations. En un mot : c’est de la politique, au bon sens du terme.


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