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L’optimisme au travail est un sujet assez peu circonscrit et sans doute plus important qu’il n’y parait. Car dans un monde où les incertitudes semblent s’imposer dans tous les registres de la vie sociale, la vision que l’on a de l’humain et la façon dont on perçoit l’avenir sont de nature à influencer significativement l’ambiance et la destinée d’une organisation.


En effet, si comme Thomas Hobbes et Adam Smith votre perception de l’humain est celle d’un être profondément égoïste et cupide vous aurez tendance à investir massivement dans un modèle d’organisation « intelligent », c’est-à-dire aussi fiable qu’une mécanique horlogère, capable de prévenir toute dérive comportementale grâce notamment à la mise en place de dispositifs de contrôles élaborés et systématiques.


En revanche, si comme David Hume et Jean-Jacques Rousseau vous pensez que l’homme à un instinct moral inné et qu’il est fondamentalement altruiste vous aurez tendance à privilégier une forme d’organisation fondée sur la confiance et l’entraide. Votre modèle d’organisation s’appuiera alors davantage sur la bonne volonté des acteurs que sur les fiches de description de poste. 


Maintenant, diriez-vous que vous êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste en ce qui concerne l’avenir ?


On dit que les pessimistes voient de façon plus précise et plus complète la réalité présente que les optimistes qui eux ont cette faculté de pouvoir rêver au-delà de cette réalité. En fait, l’hyper-sensibilité au réel rendrait les pessimistes davantage fatalistes alors que les optimistes manifesteraient un goût prononcé pour la dédramatisation et les utopies faisables. 


Certes, notre inclinaison à l’optimisme ou au pessimisme est rarement totale ou définitive. Elle dépend notamment de notre caractère, de notre éducation, de notre parcours fait d’échecs et de succès mais aussi du contexte dans lequel nous travaillons.


Pour autant, nous pouvons agir sur notre façon de percevoir le monde, en explorant les possibilités de ce que j’appelle un optimisme raisonné. L’optimisme raisonné s’oppose à l’optimisme Leibnizien que Voltaire décrit comme une manie, et parfois une rage qui fait soutenir que ça va très bien, même quand tout va mal.


L’optimisme raisonné est d’abord une obligation morale de croire à l’intelligence humaine et à l’avenir de l’humanité. C’est donc un optimisme de volonté qui emprunte à Antonio Gramsci l’idée selon laquelle il faut avoir l'optimisme de but et le pessimisme de chemin. Dit autrement par Fernando Pessoa, il s’agit de se préparer au pire tout en espérant le meilleur.


Aujourd’hui comme hier, rien de grand et de beau ne peut être construit à partir d’une vision pessimiste de l’humain et de la société. C’est pourquoi, celles et ceux qui ont des responsabilités stratégiques et managériales doivent admettre que l’optimisme raisonné est tout simplement un devoir. 


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