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Communication virale et confinement : la société nosocomiale

Publié le mardi 14 avril 2020 . 3 min. 57

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Nous sommes aujourd’hui à l’âge viral. Il suffit de regarder autour de nous, confinés, cloîtrés, claquemurés, pour s’en persuader. Cette période de confinement est d’autant plus surprenante, insolite presque, que nous appartenons à une société qui au fond n’a jamais autant valorisé l’interaction, le rapport social, le face-à-face, l’intersubjectivité, le contact direct, ou l’interaction fût-elle digitale. 


Or, brutalement, notre culture relationaliste est soudain soumise à l’injonction inverse, celle qui consiste à contingenter ces rapports, à les limiter autant que possible. Nous nous soumettons à cette nouvelle donne comme nous le pouvons, en nous découvrant apathiques, agacés, paniqués, inquiets. Blaise Pascal, que l’on a beaucoup cité ces temps-ci et pour cause, comme pour ajouter à nos misères actuelles, écrivait ceci : « rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide ».


Mais peut-être serait-il temps de se dire qu’au fond les virus ont toujours existés à nos côtés, et ce depuis le point d’origine de l’humanité. Notamment au moment que les scientifiques ont appelé la « soupe primordiale » pour qualifier ce mélange d’atomes qui a constitué les débuts de la vie sur Terre. En fait nous vivons, sans toujours le savoir, environnés d’une grande quantité de virus et, ce depuis la nuit des temps.


Bruno Latour avait d’ailleurs signé il y a quelques années un livre intitulé Pasteur Microbes guerre et paix. Il y montrait comment, sous l’influence du célèbre microbiologiste, la société française à la fin du XIXème siècle avait été impactée par l’apparition de ce nouvel acteur social microscopique. Or force est de constater que la société française, malgré quelques ratés, a bel et bien survécu à l’émergence de ce nouvel acteur, notamment grâce aux effets favorables, faut-il encore le rappeler, de la vaccination.


Non, la difficulté à laquelle nous sommes confrontés, face à la tragédie qui a cours, est aussi d’ordre nosocomial, au sens où prolifèrent les faxe news. Qu’avons-nous entendus sur la chloroquine nous qui ne sommes ni médecins, ni chercheurs en médecine. Mais aussi des conspirations : le conspirationnisme qui est un virus comme un autre, l’un des pires, et des mises en accusation en tous genres, qui forment en réalité comme un deuxième niveau de maladies à traiter. Sans compter que cette situation de paranoïa autour Covid19 est parfois, notamment sur les réseaux sociaux, le révélateur d’instincts plus ou moins honteux qui se disséminent à leur tour et qui ne font qu’ajouter au chaos.


Notez que la société nosocomiale ne s’arrête pas aux portes des organisations. Les virus qu’ont y trouvent ne sont pas qu’informatiques. A plusieurs reprises sur le plateau de Xerfi Canal, avant la crise sanitaire, j’ai tenté d’identifier les germes les plus dangereux qui prolifèrent et qui mutent : la stupidité fonctionnelle, la vulgarité des élites et la gouvernance par les nombres, pour lesquelles il n’existe pas encore, hélas, de vaccins 100% efficaces.  Pour diagnostiquer ces maux et tenter de les soigner toutefois, par anticipation même si vous êtes déjà nombreux, et nombreuses, à télétravailler, vous pourrez vous référer aux vidéos qui traitent de chacun de ces trois sujets. Il en ressort que c’est sur la dimension du soin, notamment des êtres vivants affectés par les événements qui se produisent actuellement, que les managers seront attendus après la crise.


Si les philosophes ont pu être appelés les « médecins de la civilisation », au temps de Nietzsche, les managers devront bientôt se muer en infirmiers des organisations.


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