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Face à une crise majeure, faut-il faire des licenciements massifs ?

Publié le mardi 17 juillet 2018 . 2 min. 10

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Les attentats du 11 septembre 2001 ont eu un impact dévastateur sur les compagnies aériennes américaines. Confrontées à l’effondrement de leur trafic, elles ont licencié jusqu’à 25% de leurs effectifs (voir tableau 1). Ces licenciements massifs leur ont-ils permis de surmonter la crise ? Pas forcément. Quatre ans après les attentats, seules deux compagnies aériennes américaines sont revenues à un niveau de capitalisation boursière équivalent à celui de septembre 2001 (voir tableau 2).


La juxtaposition des deux tableaux est intéressante. Elle montre que les deux compagnies aériennes qui ont le mieux « rebondi » (Southwest et Alaska) sont celles qui ont le moins licencié. En fait, elles n’ont pas licencié un seul employé … A l’inverse, les trois compagnies aériennes qui ont le moins bien « rebondi » (United, US Airways et American Trans Air) sont celles qui ont le plus licencié (entre 20 et 25% de leurs effectifs).


De nombreux dirigeants pensent que les licenciements permettent d’accroitre la résilience des entreprises en temps de crise. Malheureusement, on observe généralement le phénomène inverse : plus une entreprise licencie, plus elle éprouve de difficultés à « rebondir ». L’explication est simple : les licenciements ont un effet délétère sur l’implication du personnel … qui se traduit par un effondrement de la performance de l’entreprise.


Si toutes les entreprises auraient intérêt à éviter de licencier en temps de crise, ce privilège est réservé à celles qui disposent de réserves financières suffisantes. En effet, il existe un cercle vertueux « investissement dans le personnel -> forte implication du personnel -> performance élevée de l’entreprise -> accumulation de ressources financières -> possibilité de ne pas licencier en temps de crise -> implication encore plus forte du personnel. » C’est avant tout pour éviter de rompre ce cercle vertueux que les dirigeants de Southwest ont décidé de « prendre soin de leur personnel » (« taking care of our people ») après les attentats du 11 septembre.


 
Source : Gittell, J. H., Cameron, K., Lim, S., & Rivas, V. (2006). Relationships, layoffs, and organizational resilience: Airline industry responses to September 11. Journal of Applied Behavioral Science, 42(3), 300-329.


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