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Pour réussir une acquisition, il vaut mieux donner que prendre

Publié le lundi 21 février 2022 . 2 min. 28

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Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le succès de Google repose moins sur sa capacité d’innovation que sur sa facilité à transformer en succès commerciaux les innovations des entreprises qu’elle rachète. Depuis le début des années 2000, l’entreprise américaine a investi dans plus de 3.500 start-ups. Elle a fini par racheter 200 d’entre elles. Son succès éclatant dans la téléphonie mobile par exemple doit beaucoup au rachat d’Android (pour à peine 50 millions de dollars …). Mais toutes les fusions / acquisitions de Google n’ont pas tenu leurs promesses. Après avoir racheté Motorola pour 12,5 milliards de dollars en 2012 par exemple, Google a revendu cette entreprise pour 2,9 milliards de dollars quelques années plus tard.


En moyenne, 40% des fusions / acquisitions créent de la valeur. 10% d’entre elles n’ont pas d’impact sur la création de valeur et 50% d’entre elles détruisent de la valeur. Pourquoi certaines fusions / acquisitions sont-elles couronnées de succès alors que d’autres échouent aussi lamentablement ? Tout dépend de la façon dont on les appréhende. Très schématiquement, on peut distinguer deux types d’approches.


La première approche consiste à racheter une entreprise pour lui prendre quelque chose. Elle donne rarement de bons résultats. Google n’avait rien à apporter à Motorola dans le domaine du développement, de la production et de la commercialisation de téléphones. Son objectif était unique de s’approprier les compétences de Motorola. Il n’est donc pas étonnant que cette fusion / acquisition ait abouti à un échec.


La seconde approche consiste à racheter une entreprise pour lui apporter quelque chose. Il peut s’agir de capitaux, de techniques de management ou de ressources et compétences. Cette approche donne généralement de meilleurs résultats que la précédente. Elle explique notamment le succès incroyable du rachat d’Android par Google. Sans l’expertise de Google, Android ne serait jamais devenu le système d’exploitation dominant dans la téléphonie mobile.


En bref, il vaut mieux donner que prendre … même dans un domaine comme les fusions / acquisitions. Les grandes entreprises qui rachètent des start-ups à tour de bras feraient bien de s’en souvenir. Plutôt que de vouloir mettre la main sur une expertise dont elles ne disposent pas en interne, elles devraient essayer de leur faire bénéficier de leur savoir-faire.
 
 
Source : Martin, R. (2016), M&A: The one thing you need to get right, Harvard Business Review, June, 42-48.


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