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Vous êtes président national de l’IFEC, l’institut français des experts-comptables. On sait que la profession fait aujourd’hui face à des menaces d’uberisation. On va évoquer les moyens d’y faire face. Mais d’abord, quel est le constat que vous faîtes ?
Depuis 30 ans, l’aspect déclaratif de notre métier a pris de plus en plus d’ampleur au détriment de la partie conseil aux dirigeants d’entreprises. C’est paradoxal puisqu’avec les outils numériques, on a gagné en productivité mais, comme le nombre de déclarations (en particulier en matière sociale) a augmenté, nous avons in fine perdu de l’espace sur l’aspect conseil. C’est pourtant sur cet aspect-là que la profession va pouvoir restaurer de la valeur. Pour cela, je suggère notamment une piste : la une spécialisation de l’expertise-comptable. Car aujourd’hui, le côté généraliste de notre métier dessert cet axe de développement vers le conseil.

 

Comment passer de l’expert-comptable généraliste à l’expert-comptable spécialiste ?
Le point de départ, c’est la formation. Il faut parvenir à mettre en place des mastères spécialisés dans les écoles de commerce et de gestion. C’est au passage ce qui permettra de renforcer l’attractivité du métier auprès des jeunes. Il faut bien reconnaître que les vocations se font de plus en plus rares !

 

Je me souviens du passage du vice-président de l’IFEC, Philippe Bonnin, sur Xerfi canal… Il avait expliqué que cette spécialisation était aujourd’hui interdite par la déontologie de la profession. Alors comment faire évoluer les choses à ce niveau-là ?
La réponse est simple : il s’agit de faire porter les efforts sur le lobbying auprès des pouvoirs publics. Le président de l’Ordre des experts-comptables a lui-même reconnu qu’il y avait une véritable carence à ce niveau-là. Il faut dire qu’aujourd’hui, entre l’ordre, les compagnies des commissaires aux comptes et les syndicats, chacun y va un peu de son côté…Il y a urgence à s’unir pour être plus fort. Les discussions sur la Loi Macron ont mis en lumière toutes nos faiblesses sur ce point par rapport aux avocats par exemple, qui sont nettement mieux structurés.

 

Faut-il comprendre que les pouvoirs publics ne sont pas réceptifs à vos arguments ? 
Oui, c’est même pire que ça : aujourd’hui, les pouvoirs publics ne nous font pas confiance ! Dans la dernière Loi de finances, des nouvelles missions de contrôle fiscal ont par exemple été confiées aux Organismes de Gestion Agréées (OGA). Comme si nous n’étions pas déjà un tiers de confiance indépendant habilité à cette certification ! On attend de nous que nous certifions la base fiscale mais pas plus…Encore pire : à aucun moment, nous n’avons été associés à l’élaboration de ce texte. C’est bien la preuve qu’il faut d’urgence changer notre façon de faire.


Publié le mercredi 16 novembre 2016 . 3 min. 03

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