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Vers une reprise plus solide qu'attendue

Publié le lundi 26 janvier 2015 . 3 min. 39

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Olivier Passet, directeur des synthèses de Xerfi

 

Il est prudent  de sous-estimer aujourd’hui l’impact que pourrait avoir la nouvelle conjonction des prix, des politiques monétaires et budgétaires sur la croissance européenne.

Du côté gouvernemental d’abord. Si l’on est prompt à incriminer l’environnement international lorsqu’il est peu favorable, mieux vaut le passer sous silence quand ça va mieux. Histoire de tirer toute la rançon de la gloire. Ensuite parce qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Et qu’il ne faudrait pas des cagnottes inattendues nous détournent de nos efforts de réforme.

Mais à vrai dire lorsque l’on met maintenant bout à bout l’ensemble des chocs positifs que connaît l’économie européenne, difficile de croire que le cours de l’histoire ne va pas en être profondément modifié.

J’ai déjà abondamment commenté l’impact de la baisse des prix du pétrole et du change. Le Fmi évoque maintenant un effet pétrole de l’ordre d’un demi-point de croissance mondiale en 2015. La baisse de l’euro, pourrait quant à elle insuffler un demi à un point de croissance additionnelle. Quant à la pause dans l’austérité budgétaire, là encore, un demi-point de plus. Sans parler du quantitative easing de la BCE. On en connaît les limites, sauf justement lorsque qu’un souffle de reprise rehausse les anticipations et dans son sillage la demande de crédit. Bref tout est réuni pour que les choses aillent nettement mieux. Et renouer au moins transitoirement avec des rythmes trimestriels de croissance de l’ordre de 2 à 3 % l’an n’est plus à exclure. Ce que nous vivons ressemble diablement à ce que l’Europe a connu en 1997.

Alors, certes, il y a je le sais de nombreux bémols : nos potentiels durablement affaiblis faute d’investissement, nos réformes  inachevées, notre surendettement public, nos risques politiques, et la probable onde de choc de la déstabilisation financière des émergents.  La  remontée très probables des prix de l’énergie dans un horizon rapproché aussi …et j’en passe.

Tout cela est vrai. Mais rappelons-nous de l’affolement exagéré des conjoncturistes  lorsque la crise asiatique a surgi en 1997. Un simple trou d’air finalement. Le reflux des capitaux des émergent vers les économies avancées a fourni alors du carburant supplémentaire à la reprise.

Alors je sais bien que nos cerveaux peinent à acclimater les bonnes nouvelles. Il ne peut s’agir que d’un feu de paille. Nos problèmes structurels nous rattraperons rapidement dès que cet agencement extraordinaire des astres disparaîtra. 

Personnellement je n’en suis pas sûr. Pouvons-nous considérer sérieusement que nos économies européennes ne se sont pas réformées. Comment ignorer le tri qui s’est opéré au niveau des entreprises. L’effort de rationalisation des organisations. Le potentiel de gains de productivité et de baisse des coûts unitaires que nous allons engranger si l’économie se rapproche de sa plein capacité. Pour l’instant beaucoup de résultats de nos efforts sont voilées par leurs retombées négatives sur la conjoncture. Notamment tout ce qui a été fait en matière de finance publique et de modération des coûts. Avec davantage de croissance nous verrons rapidement que nos curseurs de déficit, de dette et de compétitivité se sont nettement améliorés. Et que dans notre quête inquiète d’équilibre nous nous sommes ajustés et parfois même sur ajustés. Dire que nos économies sont condamnées à trébucher rapidement sur nos vieux écueils ne me paraît pas du coup un scénario écrit d’avance.

 

Olivier Passet, Vers une reprise plus solide qu'attendue, une vidéo Xerfi Canal TV


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