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Partout les tensions sur le marché locatif privé s’accroissent. Et les ménages sont confrontés à une pénurie de biens à louer. A Paris, notamment.

L’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne constate d’ailleurs une nette hausse des loyers. Logique, c’est le jeu de l’offre et de la demande. Sauf que… sauf que la capitale pratique d’encadrement des loyers depuis mi-2019, et le contrôle depuis janvier de cette année.

Alors, faut-il, comme certains le préconisent, renforcer l’encadrement des loyers?

C’est le sujet de ce billet libéral.

Et je vous propose de l’aborder à travers trois citations de prix Nobel.

La première est archi-connue. Elle est signée de l’économiste suédois Assar Lindbeck. Au début des années 1970, il résume les oppositions aux pro-blocage d’une phrase choc : « Le contrôle des loyers est la technique la plus efficace pour détruire une ville, à l’exception du bombardement ».

Le raisonnement est simple. L’encadrement des loyers décourage les propriétaires. Sans maîtrise de leurs revenus locatifs, ils préfèrent ne plus louer, ne plus investir ou ne plus entretenir leurs biens. Résultat : une atrophie de l’offre.

Certains trouveront cette démonstration trop favorable aux propriétaires. Après tout, à court terme, les bénéficiaires du système se protègent d’une inflation des loyers. Sauf qu’à moyen terme, ces mêmes locataires sont perdants.

A vrai dire, fait rare, il existe un consensus en la matière. La preuve par le Prix Nobel Paul Krugman. L’économiste Julien Damon explique : « Connu pour ses convictions plutôt interventionnistes, Krugman notait, en 2000, que le contrôle des loyers était « parmi les questions les mieux comprises de toute l'économie, et – parmi les économistes, en tout cas – l'une des moins controversées ».

Ceux qui en font un débat idéologique se trompent. Peut-être à dessein. Car si l’encadrement des loyers est une catastrophe économique, c’est une martingale politique : une mesure simple, compréhensible, immédiatement applicable et aux effets néfastes diffus.

Mais ne nous y trompons pas. C’est une facilité. Julien Damon a trouvé un autre prix Nobel, Gunnar Myrdal, artisan aux côtés du Parti travailliste de l’État-providence en Suède. Que dit-il ? « Le contrôle des loyers a dans certains pays occidentaux constitué, peut-être, le pire exemple de planification par des gouvernements manquant de courage et de vision. »

Hélas, les planificateurs pensent souvent corriger l’échec de leur interventionnisme par plus d’interventionnisme. Dommage pour les futurs locataires.


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