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Xerfi Canal présente l'analyse de Pascale Mollo, chargée de mission Xerfi

 

« Un jour, tout le monde aura un Devialet », promet la publicité de la jeune entreprise éponyme. Ce qui reste encore à prouver. Un mélomane doit en effet débourser au moins 4 990 euros et au plus 22 900 euros pour s’offrir la Ferrari de la courte gamme d’amplificateurs audio, d’élégants boîtiers chromés polis à la main. D’élégants boîtiers dotés de deux entrées optiques, d’une analogique, de 4 entrées numériques coaxiales, d’un port USB asynchrone, d’un port Ethernet et d’une connexion wi-fi. Car le monde de la hi-fi haut de gamme doit désormais compter avec la PME parisienne de 70 salariés et aux bientôt 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le petit fabricant français d’amplis ambitionne ni plus ni moins que de révolutionner le son haut de gamme pour se hisser au rang de leader mondial d’un marché de niche d’environ 1 milliard d’euros. Devialet affirme en effet détenir LA rupture technologique. Son invention ? C’est l’ADH, pour Analog Digital Hybrid, qui combine analogique et numérique. Aujourd’hui protégée par une soixantaine de brevets, la technologie de Devialet promet une puissance, une fidélité et une impédance du son sans précédent, le tout sans distorsion ni bruit. Il y a sans doute du vrai puisque l’ADH, commercialisée en 2010 avec le lancement de D-Premier, première offre commerciale, est la technologie la plus primée de l’histoire de l’audio. 

 

Cette technologie ADH équipera peut-être demain une partie des 2 milliards d’unités d’amplification vendus chaque année dans le monde et dont sont dotés les téléviseurs, les ordinateurs, les tablettes ou encore les portables. Ce sont alors 500 à 800 millions de dollars de revenus potentiels qui pourraient rentrer dans les caisses de la jeune marque, par le biais de licences. Plusieurs investisseurs se sont en tout cas laissés séduire par l’histoire. Ils ont récemment apporté 20 millions d’euros sur trois ans au projet Devialet. Des investisseurs comme Bernard Arnault, le patron de LVMH,  Xavier Niel, le fondateur de Free ou encore Jacques-Antoine Granjon, le médiatique PDG de vente-privée.com. A l’assaut du monde, la pépite française du son, qui fabrique ses appareils en Normandie, les commercialise à travers plus de 280 boutiques, dont une dizaine dans l’Hexagone. Après Sao Paulo et Singapour, l’ouverture de filiales est programmée à Shanghaï et New-York.

 

La griffe haut de gamme sait aussi jouer une partition bien à elle pour conquérir les consommateurs et fidéliser ses clients. Alors que l’obsolescence programmée des appareils est de plus en plus décriée, Devialet mise elle sur la longévité. L’amélioration des performances ou les nouvelles fonctionnalités ne sont ainsi pas réservées aux seules nouveautés. Dit autrement, le propriétaire d’un amplificateur Devialet peut profiter d’une mise à jour gratuite. On est donc loin des stratégies d’Apple et d’autres spécialistes de la high tech. Pour installer sa marque, le spécialiste du son mise également sur la démonstration par la preuve plutôt que sur les longs discours. Le show-room parisien de la marque permet ainsi de tester les amplis confortablement installé dans un fauteuil. Le site internet propose également de réserver un moment d’écoute dans les différents points de vente à travers le monde. Il y a, paraît-il un avant et un après dans la vie d’une oreille que l’on soit fan de rock, d’opéra ou de rap. C’est d’ailleurs grâce à l’émotion auditive suscitée en février 2010 par l’écoute de la Tosca de Puccini que Devialet avait réussi sa première levée de fonds auprès de ses premiers investisseurs privés.

 

Pascale Mollo, Devialet : le Français qui veut révolutionner le marché mondial de la hi-fi, une vidéo Xerfi Canal



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