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La France garde ses biscuits : la Trinitaine

Publié le mercredi 1 juillet 2015 . 3 min. 26

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Precepta stratégiques présente l'analyse de Pascale Mollo, chargée de mission Precepta

 

Au royaume de la gastronomie, les biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation sont toujours appréciés des Français. Des produits dont les étrangers, et en particulier nos voisins européens, sont de plus en plus friands. Alors c’est vrai, les fabricants tricolores souffrent de la concurrence des produits importés. Pourtant, le chiffre d’affaires des fabricants a gagné 4,6% en valeur en 2014 pour dépasser 3,5 milliards d’euros. Et la tendance restera porteuse pour le marché en 2015 : +3,5% en valeur, d’après les prévisions de Xerfi. En 2015, les moteurs de la croissance seront les mêmes qu’en 2014. Le premier, c’est la consommation quotidienne, surtout par les familles avec enfants, des gâteaux et biscuits sucrés, qui restent un achat plaisir. Le deuxième, ce sont les opérations promotionnelles récurrentes de la grande distribution. Troisième moteur du secteur : les nouveautés des industriels pour entretenir l’intérêt des consommateurs comme les madeleines au fromage blanc de l’entreprise Ker Cadélac. Sans oublier les hausses de tarifs, l’augmentation des commandes des professionnels de la restauration hors foyer et, enfin, la progression des exportations. Il faut bien sûr relativiser l’apport des débouchés extérieurs. Le taux d’export de la profession est en moyenne inférieur à 10% du chiffre d’affaires.

 

Avec près de 23% des établissements, la Bretagne est la première région d’accueil des fabricants de biscottes, biscuits et pâtisseries de conservation. Il faut dire que la région compte de nombreuses spécialités régionales, en tête desquelles les biscuits au beurre ou  les crêpes. La Trinitaine y est notamment installée . A 60 ans à peine, La Trinitaine justement n’envisage pas, mais alors pas du tout, de prendre sa retraite. Bien au contraire. La biscuiterie bretonne, désormais dirigée par la troisième génération de la famille Petit, entend plutôt s’offrir un sérieux coup de jeune.  Sans renoncer à ses quatre-quarts, madeleines, palets et autres fameuses « cigarettes » croquantes, produits historiques de la marque. La Trinitaine cherche également à réduire sa dépendance à la grande distribution. Il est vrai que la défection d’une enseigne qu’elle fournissait en produits sous marque de distributeur a amputé son chiffre d’affaires de 1 million d’euros en 2014 . Bref, la PME familiale - qui revendique 37 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 200 personnes – ne s’avoue pas vaincue et met les bouchées doubles.

 

Et le menu d’Anne-Marie Petit, qui a pris les rênes de l’entreprise il y a 3 ans après son grand-père Lucien et son père Bernard, est long comme le bras. Jugez plutôt : nouveaux réseaux de distribution –comme la restauration hors foyer et l’hôtellerie - mais aussi nouvelles recettes, modernisation de ses 8 lignes de production et refonte totale du site de e-commerce. La plateforme de vente en ligne de La Trinitaine devrait ainsi être opérationnelle dans le courant du dernier trimestre de cette année. Si le site a vocation à être un relais de croissance hors saisons et hors magasins, il est surtout pensé comme un outil de communication pour la marque. L’entreprise du Morbihan entend également développer son activité de négoce réalisée par environ 40 magasins affiliés, implantés entre Honfleur et Arcachon. L’international est également en ligne de mire. Car malgré son ancrage régional, les biscuits et gâteaux made in France de La Trinitaine se savourent entre autres au Japon et aux Etats-Unis. Sa recette : beaucoup de tradition, un zeste de diversification et une pincée de modernité.

 

Pascale Mollo, La France garde ses biscuits : la Trinitaine, Une vidéo Precepta stratégiques


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